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Disques

Iñigo Montoya! – InigEP01

Iñigo Montoya - InigEP01

Comme le disait récemment le boss de POPnews dans sa chronique sur « Strange Trails » de Lord Huron, « Entre nous, à POPnews, ça nous arrive de discuter de ce que l’on écoute. » Alors, quand il me demande « connais-tu le groupe Iñigo Montoya! ? Je me disais que ça pouvait te plaire éventuellement », je me souviens avoir déjà vu passer ce nom. Pas celui du personnage de « Princess Bride », mais récemment aux côtés de Caandides, ils partageaient l’affiche de Blind Digital Citizen pour leur release party. Ayant évoqué ici leur album « Premières vies« , cela suffit à susciter ma curiosité. En allant sur le Soundcloud du groupe, on peut lire qu’il s’agit du projet de Pierre Plantin (chant) et Quentin Convard (guitare) de Mungo Park (comme l’explorateur), associés à Louis Delorme, le batteur de Blind Digital Citizen et Adrien Pallot (basse), l’ingénieur du son déjà évoqué pour Rendez-Vous et qui oeuvre aussi pour La Femme, Moodoïd ou Grand Blanc.

Le premier morceau porté à mes oreilles est « Après le serpent », mis en image de façon accrocheuse par ZEUGL qui signe l’artwork du disque. L’animation illustre le propos, celui d’une Genèse revisitée et de ce qui arrivera au personnage biblique d’Eve après avoir mangé le fruit défendu, et donc le déclenchement des hostilités « après le serpent ». Et musicalement, ça ressemble à quoi ? Les influences revendiquées sont celles de Liars, Andy Stott, Godspeed You! Black Emperor et Brigitte Fontaine : éclectique s’il en est. Iñigo Montoya!, c’est une voix juvénile qui scande les mots, entrecoupée de samples vocaux (« Nuit blanche »), de lourdes percussions (« Miss Landingham », « Joie »), un exotisme ambiant (« Crac Crac Boum Boum Dodo Miam Miam »), des synthés et machines pour un beat électro de bout en bout.

Il ne serait pas surprenant de voir Iñigo Montoya! rejoindre tôt ou tard l’écurie des Disques Entreprise, division française de Third Side Records, entre cohérence du catalogue et filiation des groupes susmentionnés. Quel que soit leur point d’ancrage, on gardera un œil et une oreille sur leurs pérégrinations discographiques.  

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