Nous avons demandé à des personnalités dont nous apprécions le travail (notamment musiciens, mais pas seulement, français ou anglais, ces derniers à lire en V.O.) ce qu’ils retenaient de 2019 et ce qu’ils attendaient de 2020. Merci à eux pour leurs réponses !
Christophe Conte, journaliste et auteur de documentaires musicaux
Disque écouté en boucle cette année :
“Titanic Rising” de Weyes Blood.
Evénement, moments marquants :
Les disparitions de Mark Hollis et Scott Walker.
Espoir/attente pour 2020 :
Le nouvel album de Cure, dont le titre de travail est “Live from the Moon”, étrangement synchrone avec mon documentaire à venir “Cosmic Trip”.
François Gorin, critique musical à “Télérama”
Disques écoutés en boucle cette année :
“Quiet Signs” de Jessica Pratt et “Arrivals & Departures” de The Leisure Society.
Evénement, moment marquant :
La mort de Scott Walker.
Espoir/attente pour 2020 :
Trois albums de Van Morrison.
Helen Ferguson
Moitié du duo Queen of the Meadow avec Julien Pras. Chante et joue sur scène avec The Last Detail.
Disques écoutés en boucle cette année :
J’avoue que je n’ai pas écouté beaucoup de musique en 2019. J’ai composé des nouveaux morceaux, et pendant cette phase là je suis un peu paranoïaque, j’ai peur d’être influencée par ce que j’écoute (… ou découragée par tant de talent !) Et puis il y a tellement de disques qui sortent (et des bons !) que ça donne le tournis… J’attends les tops de fin d’année.
Mais il y a quand même un disque que j’attendais avec impatience et que j’ai beaucoup écouté. C’est “Stonechild” de Jesca Hoop. Il n’y manque rien et rien n’est de trop. Je pense par exemple au morceau “Shoulder Charge” dans lequel il y a une explosion de voix et d’harmonies qui ne dure que quelques secondes de pur frisson. Gourmands, on en voudrait plus et pourtant c’était juste ce qu’il fallait. Dans cet album, chaque ligne de voix est une route sinueuse, on ne sait pas où elle mène, ni ce qu’on va trouver après chaque virage.
Evénement, moment marquant :
Je pense à un évènement qui est à la fois musical mais qui évoque aussi mon parcour personnel : la mort de Daniel Johnston. Il faut dire que j’ai appris la nouvelle dans un contexte assez particulier. C’était le quatrième et dernier soir d’une série de concerts dans un hôtel de luxe à Saint-Tropez. Même si tout s’était bien passé, j’avais été complètement déroutée et très affectée par cette expérience. Je n’avais pas les codes de ce milieu, je trouvais tout complètement absurde et dénué de sens. Apprendre le décès de Daniel Johnston, celui dont les textes étaient d’une simplicité et d’une force désarmantes, celui qui même tourmenté par sa maladie savait exprimer les émotions avec une grande justesse et celui grâce à qui j’ai commencé la guitare puisque mon seul objectif au départ était de réussir à jouer “Speeding Motorcycle”, l’apprendre à ce moment là, à cet endroit là, c’était trop. De plus cela faisait écho à un autre moment marquant de 2019. Dans le cadre du Printemps des poètes, j’avais donné plusieurs concerts à l’hôpital psychiatrique de Bordeaux, dans des unités de soins fermées. J’avais été bouleversée par les réactions de certains patients à ma musique… Bref, tout ça m’est revenu d’un coup et je me suis mise à pleurer… Je me suis finalement resaisie et j’ai chanté “True Love Will Find You in the End” à une grande tablée de clients richissimes bien éméchés !
Espoir/attente pour 2020 :
La paix dans le monde, que les femmes soient libres et égales, qu’il y ait une réelle prise de conscience écologique, des moyens pour le service public, de la considération pour le travail des enseignants, de l’art-thérapie dans les hôpitaux psychiatriques, que les gens achètent des disques (chez les disquaires) et des livres (chez les libraires)… et terminer mon troisième album. J’ai plus de mal à faire des choix que pour le précédent car je doute énormément, mais à la lumière de tout le reste, ça semble soudain à portée de main !
Pascal Blua, graphiste
Disque écouté en boucle cette année :
“Buxton Palace Hotel” de Studio Electrophonique.
Evénement, moment marquant :
Le décès de Daniel Johnston.
Espoir/attente pour 2020 :
Un monde meilleur !
Delphine Ghosarossian, photographe
Livre “Faces of Sound” (Médiapop Editions)
Disque écouté en boucle cette année :
“Ghosteen” de Nick Cave and the Bad Seeds. J’aime tellement le duo Nick Cave et Warren Ellis…
Evénement, moment marquant :
Le concert d’Étienne Daho à la Philharmonie à Paris car c’était la première fois que je le voyais sur scène et il jouait l’album “Éden”, que j’aime particulièrement.
Espoir/attente pour 2020 :
Je dirais Malik Djoudi pour ses sons électro-pop et ses textes.
Portrait d’Etienne Daho, chez lui en juin 2019.
Pat Fish (The Jazz Butcher)
Disques écoutés en boucle cette année :
(sortis en 2019 ou 2018)
Peter Perrett – Humanworld
P-Hex – Quantum Funkanics
Future Pilot AKA – Orkestra Digitalis
Gaye Su Akyol – İstikrarlı Hayal Hakikattir
David J – Missive to an Angel from the Halls of Infamy and Allure
Rose McDowall & Sean Pinchbeck – Far from the Apple Tree
(rééditions)
Peter Laughner – Box Set
The Velvet Unerground – Boston Tea Party 11th July 1969
(disques plus anciens)
The Clash – London Calling
Linton Kwesi Johnson – Forces of Victory ; Dread Beat an’ Blood
Christian Tetzlaff – Beethoven Violin Concerto in D major
Anything by Can
Evénement, moments marquants :
5 weeks of successful cancer treatment ; Nile Rodgers and Chic live in Northampton ; the kindness of strangers ; Spurs in the UEFA Champions League.
Espoir/attente pour 2020 :
Boris Johnson in jail and the UK back in Europe, where it belongs.
Bill Pritchard
Trois disques cette année : “Midland Lullabies” (Tapete), “Rendez-Vous Streets” avec Frédéric Lo (Water Music), et la réédition de l’un de ses plus beaux albums, “Three Months, Three Weeks and Two Days” en double vinyle (Pias)
Disque écouté en boucle cette année :
Charlie Chaplin – “The Complete Soundtracks” (coffret 12 CD)
Evénement, moment marquant :
Exposition “David Lynch – My Head Is Disconnected” au HOME à Manchester.
Espoir/attente pour 2020 :
Cooperation and wellbeing.
Catherine Watine
Albums “Géométries sous-cutanées” et “A L’oblique” (PHÔS, avec Intratextures).
Première fois que je suis appelée à ce difficile exercice de laisser de côté des coups de cœur pour n’en retenir qu’un, un seul… Pour qui connaît ma relation presque charnelle avec mon Pleyel (tiens d’ailleurs, il est temps de faire revenir les pinces de l’accordeur !), vous ne serez pas surpris de me voir accréditer tout en haut, l’album “Providence” de Shannon Wright. La voix qui charrie toutes les scories de l’existence, direct à l’intime, direct à l’émotion, la beauté, la tristesse. Et retour direct en boucle ! Mon titre préféré : “These Present Arms”.
Je n’aurais manqué pour rien au monde son concert à la Gaité Lyrique le 14 novembre dernier. La voir et me sentir une telle sororité, pas d’artifices, pas de sourires ni de mots racoleurs, juste vite retourner au piano avant même la fin des applaudissements.
Et souligner au passage que l’album est édité par le label français Vicious Circle, qui offre une discographie passionnante.
Evénement, moment marquant :
Il est forcément musical ! Sans aucune hésitation, la découverte de l’album de Sol Seppy “I.A.A.Y.A (I Am as You Are)” et ce titre “Said Cat to a Phoenix” au piano simplissime, presque vacillant, mais tellement authentique. Sorti en octobre 2018, je n’ai pu recevoir l’album qu’avec beaucoup de retard et donc en 2019, avec un petit mot adorable de Sophia Michalitsianos pour se faire pardonner.
Et l’album solo de Mark Hollis, une même galaxie, des mondes joints et parallèles. Je voulais cet album, peu importe ce que j’en pense, je suis viscéralement collée à Talk Talk. J’ai eu la chance de faire partie d’un podcast consacré à Mark Hollis sur la chaine de radio nationale américaine NPR (In memory of John Peel). Il n’y a pas de hasard, fût-il aussi hasardeux !
Espoir/attente pour 2020 :
FLOH – qui vient de sortir son premier double album en 2019 : “Let It Be My Way”. Pour exemple le dernier titre, “Small Hands”, un mélange parfaitement réussi de folk, hip-hop, rap, electro. Tout l’album est ici.
Pete Astor
Album “Paradise” réédité chez Tapete.
Disques écoutés en boucle cette année/Evénements, moment marquants :
There’s been so much good new stuff – Jenny Lewis, Devendra Banhart, Jake Xerxes Fussell and Mount Eerie, to name a few. The old record that I’ve discovered is “Looking Ahead!” by The Cecil Taylor Quartet (1959) – such a good balance, he’s trying to go very free and the band keep digging into the groove.
I’ve also been really enjoying singing other people’s songs and have made an album over the last few months with some of my favourites. It’s called “You Made Me”. I recorded it with Ian Button (Papernut Cambridge/Death in Vegas) on drums and percussion, with Dave Tattersall (Wave Pictures) playing guitar and Andy Lewis (Spearmint, Blow Up) on bass and synth, with Pam Berry (Black Tambourine, Withered Hand), Sean Read (Edwyn Collins, Pretenders) and Nina Walsh (Woodleigh Research Facility, Fireflies) joining on vocals. I’m putting it out in March on my own label, Faux-lux in collaboration with Gare du Nord. My next Tapete album will be all originals.
I’ve also really enjoyed re-discovering and re-reading some of my favourite poets: Hugo Williams, Raymond Carver, Charles Simic, Matthew Dickman, Thomas Lux and Thom Gunn.
Espoir/attente pour 2020 :
just to carry on living in the light, not being a dick and keeping on keeping on. I’m looking forward to playing lots of shows and promoting “You Made Me”.
Agnès Gayraud (La Féline)
Album “Vie future” (Kwaidan)
Disques écoutés en boucle cette année :
En toute honnêteté, je n’ai pas eu le loisir d’écouter un disque en boucle cette année ! Ou alors, celui que j’ai fait, “Vie future”, pour le faire et le parfaire, trouver la bonne tracklist ! Mais j’ai en revanche écouté des choses que j’ai beaucoup aimées. Outre les gros classiques qui se sont imposés comme les albums de Big Thief ou Ghosteen de Nick Cave, j’ai aimé le disque qu’a sorti Dodi El Sherbini, “Fictions”, avec son dandysme discret et futuriste, son esprit à la fois cultivé et fasciné par l’esthétique internet des surfaces sans profondeur. J’ai aimé aussi le disque du nigérien Mdou Moctar, “Ilana (The Creator)”, à propos duquel j’avais écrit dans “Libération”. C’est un drôle de disque, parce que ce groupe est tellement incroyable sur scène que la version enregistrée se présente presque nécessairement comme en deçà, mais le pari est en fait plutôt réussi, et le parcours pour arriver à ce disque, enregistré à Seattle, tellement fou, depuis le Niger. Et puis il y a le très beau disque de Mondkopf, “How Deep Is Our Love?”, peut-être passé un peu inaperçu tant ses quatre longues pistes assument vraiment d’être des paysages, avec une dynamique qui me donne l’impression de gravir lentement une montagne et de la redescendre. Ce n’est pas tout à fait de l’ambient, il y a un fond de noirceur qui vient d’ailleurs, il n’y a pas cette dimension aérienne de la musique faite pour te détendre : ça fait plus l’effet d’un vent de sable ou de poussière, on reste avec quelques petits grains dans la bouche.
J’ai beaucoup dansé aussi sur la chanson de Caroline Polachek, “So Hot You’re Hurting My Feelings ”, en suivant comme une petite fille les mouvements qu’elle fait dans son clip. Elle pousse l’artificialisme vocal assez loin, dans un style qui évoque l’esthétique de PC Music, mais avec une incarnation plus sensuelle, moins déréalisée, et plus d’imagerie aussi, en l’occurrence de sorcellerie cheap. Ça agit sur moi de manière très instinctive et excitante.
Evénement, moment marquant :
Les soulèvements au Chili — et leur sordide répression — et la révolution étudiante à Hong Kong, que, bien sûr, je n’ai pas vécus, mais pour ce que j’en ai lu, vu, entendu, ne sont pas de rébellions vaguement décoratives pour gauchistes en quête de cause, mais des mouvements aux formes nouvelles, parfois futuristes, qui ont de réelles conséquences politiques. Non sans écho évidemment avec ceux menés sur notre territoire, avec une violence policière qui n’est pas équivalente, mais qui existe, et surtout l’expression d’un profond écœurement à l’égard du faux monde « gagnant-gagnant » qu’on nous promet tous les jours. Je recommande la lecture de ce texte publié par Lundi matin sur la bataille qui s’est tenue à l’Université polytechnique de Hong Kong.
Outre sa valeur documentaire, c’est un très beau texte sur ce que c’est qu’une insurrection, le choix des stratégies, le « devenir eau » (« be water ») qui laisse place au bon vieux « blocage » et donc au siège de Polyu. Entre les bombes à eau, les lanceurs de projectiles enflammés et le vent, la bataille prend presque des allures féodales.
Espoir/attente pour 2020 :
Je m’interroge sur la notion d’espoir : après ce que je viens de décrire, on a plutôt tendance au pessimisme, mais c’est probablement trop romantique, ça ne nous laisse que la beauté du geste. J’aime bien ce slogan qui est tagué sur un banc de pierre à côté de chez moi : « Trop tard pour être pessimiste ».
Politiquement, entre la folie de Trump, les répressions des soulèvements populaires, l’échec annoncé de la COP 25, 2019, c’était vraiment une année de merde. En musique, cela dit, 2019 était un excellent cru il me semble. Y a-t-il un lien entre les deux ? Je ne sais pas. Peut-être que le désespoir politique constitue finalement une source d’espoir pour la musique et pour l’art en général ?
Kim
Album “Ukutape”, et bien d’autres.
Disque écouté en boucle cette année :
Prince – “1999” (réédition avec bonus).
Evénement, moment marquant :
la grève.
Espoir pour 2020 :
Irène Drésel.
Beach Youth
EP “Second”.
Disques écoutés en boucle cette année :
(Simon) Blood Orange – “Angel’s Pulse” (mixtape) / Omni – “Networker” / Corridor – “Junior” / Surf Curse – “Heaven Surrounds You” / Froth – “Duress” / Odezenne – “Pouchkine” (EP).
(Etienne) “Titanic Rising” de Weyes Blood / “Persona” de Bertrand Belin / “Why Hasn’t Everything Already Disappeared?” de Deerhunter
(Louis-Antonin) “Freakenstein” de Th Da Freak
(Gautier) Le Mans – “Catastrofe N°17” (pas de 2019 mais en boucle en 2019 !)
Evénements, moments marquants :
(Simon) L’explosion de MNNQNS et l’éclosion de la scène rouennaise.
(Etienne) L’achat de ma Burns Nu Sonic / La tournée de Beach Youth en Allemagne / Les deux semaines de studio pour enregitrer notre premier album.
(Louis-Antonin) La disparition d’Anna Karina (je la connaissais plus pour ses chansons que pour ses films, mais j’étais tombé, très jeune, amoureux de ses yeux) / La descente du SM Caen en ligue 2.
(Gautier) Le retour de John Frusciante chez les Red Hot Chili Peppers 😉
Espoirs pour 2020 :
(Simon) Les albums de Glass et de Veik.
(Etienne) Alexis Beka Beka (pépite du SM Caen) et Veik.
(Louis-Antonin) Nicholas Gioacchini (pépite du SM Caen).
(Gautier) Suite à la reformation pour quelques concerts de Whitest Boy Alive, j’espère bien un album.
Sing Sing (Arlt)
Album “Soleil enculé” (Objet Disque).
Disques écoutés cette année :
Je perds un peu la notion du temps d’une part, et aussi je bondis de moins en moins sur ce qu’on appelle l’actualité, je vis un peu les choses en différé alors j’ai de plus en plus de mal à classer les choses par année. Par exemple, l’un de mes disques préférés en 2019, “Faithful Fairy Harmony” de Josephine Foster, est sorti en 2018. Ce que je peux dire, c’est que j’ai beaucoup écouté le dernier Bill Callahan, le Cate Le Bon, le Matana Roberts, le Kanye West, et je suis à peu près sûr qu’ils sont sortis cette année. J’ai passé pas mal de temps aussi en compagnie de la musique de mes amis Orgue Agnès, Léonore Boulanger, Bertrand Belin (tous ont par ailleurs collaboré à l’album de Arlt et tous ont commis cette année ou la précédente un disque à mon avis important dans son genre). L’album de Charlène Darling, “Saint-Guidon”, a été une excellente surprise d’autant que je l’attendais depuis un bail. La dernière monstre claque est toute récente (j’ai du pot), c’est “Iowa Dream” qui rassemble 19 démos qu’Arthur Russell a enregistrées il y a des lustres (vous voyez, c’est compliqué). Ce sont 19 chansons merveilleuses qui condensent à peu près tout ce que j’aime en musique. J’ai vu aussi que mon disque favori de Reiko Kudo avait été réédité. et je sais qu’en 2020 je vais écouter plus attentivement “Igor” de Tyler, The Creator et “The Oracle” de Angel Bat David que j’ai seulement survolé, ainsi que le dernier Katerine. Et je vous file un tuyau de taille, Marion Cousin et Kaumwald sortent un disque ensemble et ça, merde alors.
Evénements, moments marquants :
Enregistrer “Soleil enculé” a été indéniablement marquant. J’ai aussi programmé et animé un festival à la librairie parisienne le Monte en l’air, que j’ai appelé Tremble parlure et au cours duquel j’ai dialogué avec divers énergumènes écrivants (Savitskaya, Chevillard, Wolowiec, Volut, Calleja, Bouchard, Obiégly…) à propos des thèmes que j’ai abordé avec Arlt sur disque (l’enfance et la folie comme instrument de connaissance psychédélique du monde, les zones érogènes de la parole, y compris les moins salubres). Un disque posthume de Leonard Cohen est paru, ce qui m’a rappelé qu’il était mort puis convaincu que non, pas vraiment, avant de me confirmer qu’un tourne-disque était décidément un des plus conséquents outils spirites à disposition. Une seule et même information m’aura donc chagriné, consolé, troublé, illuminé. Bonne année, ma foi.
Baptiste W. Hamon
Album « Soleil, soleil bleu » (BMG)
Deux disques écoutés en boucle :
– Purple Mountains.
– Tindersticks, « No Treasure But Hope ».
Moment marquant :
– Le décès de David Berman.
Espoirs pour 2020 :
– Corte Real, qui viennent de sortir un disque magistral : « Pays vaincus ».
– Lonny, qui a prévu de sortir le sien en 2020.
Corte Real, Pays Vaincus (La Souterraine) - Section26
[…] heures du minuit fatal, par le très beau disque de Corto Real, repéré, entre autres, dans le top de Baptiste W. Hamon pour les amis de Pop News, Pays […]