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Concerts

Babe, Petit fantôme, Frànçois and the Atlas Mountains le 27/11/2014

Cela s’annonçait comme une soirée pleine de belles choses, de sourires, et la Rock School Barbey témoigne de l’effervescence qui monte à quelques minutes du début. Le hall est plein, et quand il est temps de monter dans la salle pour Babe, il y a déjà du monde.

Babe

Logique, car le groupe de Gérard Black, auteur d’un excellent “Volery, Flightly” cette année, a aussi signé de belles prestations live, comme cet été au festival Vie Sauvage. On retrouve quelques mois après avec autant de plaisir cette pop portée par la voix de velours de Gérard, cette rythmique Amaury-Tom super souple, ces chansons qui donnent envie de bouger irrésistiblement. Le plaisir des musiciens sur scène est clairement contagieux, et s’il me semble avoir entendu de nouveaux titres, ils sont parfaitement intégrés à la setlist, qui comporte de jolies perles (“Aerialist Barbette” ou “Dot and Carry One” par exemple). Une très belle entrée en matière donc.

Petit fantôme

Celle-ci est prolongée au piano installé dans un coin de la salle, auquel se succèderont les musiciens, pour y jouer de leurs titres ou autre chose. Cela remplace avantageusement les interludes bavards, ça crée une ambiance intimiste et un tunnel musical dont on ne sort pas, idéal pour arriver dans de bonnes conditions à Petit fantôme. Si “Stave”, son inépuisable mixtape constitue bien le set de ce soir, c’est aussi l’une des dernières interprétations live de celle-ci, raison de plus pour ne pas bouder son plaisir. Celui-ci vient de cette pop ascendant chillwave, parfois plus électrique (“Couvre-moi”), souvent alerte et toujours mélodique (“Dans le vent”, “L.”). Si le set est court (il n’y a pas “Redevenir” par exemple), il donne une fois de plus envie de mettre “Stave” sur la platine. On laisse Pierre Loustaunau quelques minutes, le temps de se préparer à revenir en tant qu’Atlas Mountain. Babe / Gérard Black se met au piano pendant ce temps et interprète “Tilt”, un interlude plus que réussi donc.

Frànçois & the Atlas Mountains 1

Enfin arrive Frànçois (et ses Atlas Mountains), en pleine lumière cette fois-ci, après avoir été à la guitare pour Petit fantôme. Ce qui frappe rapidement c’est que le groupe n’est pas du tout blasé, il y a la même générosité qui frappe aux premières notes de “Bois”, c’est dense, plein, j’ai l’impression de retrouver mes marques même si les morceaux bougent, évoluent légèrement. Je suis une fois de plus conquis, le public réagit immédiatement à cette setlist impeccable, à “Piscine”, “Bien sûr”, “La Vérité” ou “Be Water (je suis de l’eau)”. L’énergie qui circule entre les musiciens est presque palpable, elle électrise la salle, il y a des sourires, une énergie folle, des mélodies qui touchent au coeur encore et toujours. La sortie de scène n’en est pas vraiment une : Babe revient alors interpréter un titre de plus (“Realistic” si je ne me trompe pas), puis Petit Fantôme se détache de “Stave” et lance “Libérations terribles”, jouissif morceau qui remonte à plusieurs années mais sur lequel Pierre Loustaunau semble exalté, tournoyant guitare en main. Et quand Frànçois et sa bande concluent la soirée sur une version extraordinaire de “Les plus beaux”, il y a longtemps que cela ne fait plus de doute : ce sont bien eux, tous ensemble, qui sont les plus beaux.

Frànçois & the Atlas Mountains

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