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Tobias Fröberg – Interview


 Janvier 2007. Peut-être trop tôt venu, Tobias Fröberg n’aura pas trouvé pléthore de journalistes à Paris à l’occasion de la journée de promo qu’il a consacrée à défendre son deuxième album, l’excellent « Somewhere in the City« , premier distribué en France. Résolument pop et moderne, à la croisée de la sunshine pop des Beach Boys ou de Simon & Garfunkel, et d’une science de l’arrangement qui pourrait faire pâlir les remarqués José González ou Thomas Dybdhal, sa musique mérite vraiment le détour. Pas très glorieuse, la rédaction de POPnews qui n’avait dépêché que son excellent photographe, tente de se rattraper par ce petit questionnaire électronique auquel le musicien, beau joueur, a bien voulu répondre.

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Qu’est-ce que cela te fait d’apprendre qu’Alan McGee t’a désigné comme « the next Scandinavian Superstar » ?
Ben, en fait, je n’y ai pas prêté une grande attention. Je veux dire par là que je serais triste si quelqu’un disait de moi que je suis nul, mais que puis-je dire d’autre ? Je suis heureux que des gens tels Alan me soutiennent. C’est un sentiment très agréable.

« Somewhere in the City » est ton deuxième album et le premier distribué en France. Quel lien établis-tu entre les deux disques ? Il semble par exemple qu’il y ait l’idée d’une suite, parce que l’une des chansons, « For Elisabeth Wherever You Are », reprend presque le titre du premier LP ?
Il n’y a pas vraiment de lien entre les deux disques, hormis le fait que j’en compose les chansons. Le premier album parlait de cette Elisabeth, et j’ai imaginé effectivement créer une chanson qui en soit la suite. Et j’en suis content, car ce morceau finit par être mon préféré sur le nouveau disque. Mais, à part lui, aucun lien particulier entre les deux albums.

Tes influences musicales sont vraisemblablement très variées, folk , rock, pop, etc. Quels ont été pour toi les artistes modèles ?
Je pense que je suis un gros consommateur de sons (il précise qu’il est « soundaholic », ndlr), j’aime les sons intéressants. C’est la raison pour laquelle j’écoute rarement de nouvelles musiques. Je trouve que le souci de rendre le son parfait est ennuyeux. C’est pourquoi j’écoute les Beach Boys, Simon & Garfunkel, Lovin Spoonful et le Velvet Underground. J’aime le fait qu’ils aient fait une musique si bonne et de bons enregistrements avec toutes les limites qui étaient les leurs. Il n’y avait ni ordinateur, ni Pro Tools ni Logic, avec lesquels tu peux produire la musique telle que tu la veux. Ce sont juste de bonnes chansons, de bonnes idées et de l’imagination.

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