Tragédie au royaume de la lo-fi : The Moutain Goats sort une suite au dernier monument de la pop sur cassette, All Hail West Texas (2002). Contrepied total esthétique, l’album déçoit malgré ses bonnes intentions et ses réelles qualité d’écriture.

Le champion de la petite forme rend hommage aux films d’actions, à ses amoureux comme à ses petites mains. Pas inoubliable mais diablement efficace. Une nouvelle Arme Fatale.

Avec Dark in Here, face obscure de Getting Into Knives, The Mountain Goats se la joue sauvageons de studio.

Soins palliatifs pour toxico en manque de John Darnielle live, The Mountain Goats ont vendu un concert filmé en deux parties dont voici l’enregistrement, offert gracieusement, un certain vendredi de novembre. Galéjades et consolations de toutes sortes (électriques, acoustiques, intimes ou épiques), portées par la plus sympathique voix nasillarde de Caroline du Nord.

Enfilade de bijoux précieux et exercices d’écriture, Darnielle, non content d’être la plus sympathique rock star de l’indé, continue son ascension musicale en tonifiant son propos à Memphis. La face B luxe de Songs for Pierre Chuvin paru cette année.

Retour en grâce et aux fondamentaux de The Mountain Goats : chronique des derniers païens de l’Antiquité et confinement en mode lo-fi (souffle de cassette et spontanéité inclus).