THE APARTMENTS – A Life Full Of Farewells
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Il avait fallu patienter sept ans pour « Drift », l’inespéré successeur du premier album de The Apartments, le suivant ne se sera fait attendre que deux petites années. Il bénéficie en outre d’une distribution française digne de ce nom, et même d’une étonnante version sous-titrée dans notre langue, les titres des morceaux étant traduits en français dans le livret, tout comme le titre de l’album (« Un (sic) vie plein d’adieux »). L’électricité qui traversait l’album précédent d’un bout à l’autre est en sourdine, et c’est un « Things You’ll Keep » presque apaisé qui ouvre l’album, et lui confère d’emblée un certain classicisme. Derrière la guitare omniprésente, l’instrumentation est riche – trompettes, violons, pizzicato, guitare steel -, et la musique lorgne même parfois vers une country pépère et désabusée (« You Became My Big Excuse »). Pourtant, comme on s’en doutait, les démons de Peter Milton Walsh n’ont pas disparu d’un coup d’un seul, il suffit de lire les titres des morceaux pour s’en convaincre (« Failure of Love Is Like a Brick Wall », ouch !). Avant de conclure l’album par un touchant et majestueux hommage à son père (« All the Time in the World »), Walsh revient, seul au piano, sur « The Goodbye Train », le titre qui ouvrait « Drift ». Une conclusion bouleversante à un nouveau chef-d’oeuvre.
Guillaume Sautereau
A lire également, sur The Apartments :
la chronique de « Drift » (2010)
la chronique de « The Evening Visits… and Stays For Years » (2010)
Things You’ll Keep
Failure of Love Is Like a Brick Wall (You Prayed For Me To Hit It)
You Became My Big Excuse
End of Some Fear
Not Every Clown Can Be In the Circus
Thank You For Making Me Beg
Paint the Days White
She Sings To Forget You
All the Time In the World