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Sur la platine de Pampa Folks

Pampa Folks, c’est le Français Thomas Lavernhe, auteur d’une musique suave, mélodieuse et ensoleillée, pleine de jolies trouvailles harmoniques, qui nous offre un peu de couleur et de chaleur en ce début d’automne maussade. Entre la Californie des sixties et les sonorités plus actuelles de Tame Impala ou Khruangbin, avec éventuellement un petit détour par le Brésil, les 11 titres rétro mais pas trop de “It Starts With the End of the World” nous convient à un délicieux voyage, relaxant mais jamais lénifiant, en compagnie d’un homme de l’ombre, compositeur, producteur et designer sonore, collaborateur entre autres d’Arcade Fire et Devendra Banhart.
Nous avons demandé à Thomas une dix sélection de morceaux qu’il apprécie. Comme on pouvait s’y attendre, sa sélection balaie un large spectre, avec une prédilection pour la douceur, et privilégie des artistes d’aujourd’hui et d’hier ayant une personnalité singulière, un son et un style bien à eux, de Gabor Szabo à Perfume Genius en passant par Alan Vega. Bonne lecture et bonne écoute !


« Hound Dog Taylor, mon son de guitare préféré dans l’histoire du blues, des guitares japonaises, des petits amplis 6 watts. 
Il a commencé à enregistrer à presque 60 ans, dans les années 70 à Chicago et avait six doigts à chaque main. »


« Chanson sublime, tout en finesse. Blake Mills est un de mes producteurs actuels préférés (notamment pour son travail avec Alabama Shakes ou Perfume Genius)
Il a un jeu de guitare assez unique. »


« Reprise du classique de Burt Bacharach , avec un son de guitare électrique cartonneux, dans un ampli qui ne doit pas dépasser les 4 watts. J’adore. »


« La meilleur chanson à écouter en road trip, tout simplement. »


« Musique composée pour le film de Monia Chokri, “Simple comme Sylvain”, un petit bijou musical, hommage aux musiques de films des années 70.
Longtemps que je n’avais pas entendu un thème aussi beau au cinéma. »


« La chanson que j’ai le plus écoutée ces deux dernières années, la seule chanson du groupe chantée notamment par Jessy et Dragos, et en français.
La suite d’accords, les arrangements et la production sont une réussite totale. »


« Également produite par Blake Mills, ma chanson préférée de Perfume Genius. Je ne m’en lasse pas. »


« Bien que très simple, cette chanson d’Alan Vega, icône du post-punk de la fin des années 70 et du début des années 80, notamment avec son groupe Suicide, est intemporelle. Sa manière lascive de chanter sur une boucle infinie fonctionne à la perfection. »


« Une composition emblématique de Terry Riley sortie en 1969, où il expérimente des improvisations superposées sur plusieurs orgues électriques. Ce morceau reste une grosse influence dans le travail des matières, notamment avec mon projet parallèle Cuarto Mundo. »


« Il y a plein d’artistes excitants dans la scène française actuellement. Xavier Polycarpe est un de mes préférés. Cette chanson est magnifique, avec cet accord qui change tout à la fin. »



Photo : Ella Hermë.


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