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Romain Guerret (Aline) : « Le destin est souvent farceur »

Perdus de vue après leur deuxième album “La Vie électrique” (2015), les garçons d’Aline sont revenus en début d’année avec une compilation de morceaux inédits, instrumentaux et reprises, “La Lune sera bleue (2009-2015)”, sortie en vinyle grâce à un financement participatif. Ce discret retour discographique s’est accompagné de quelques concerts, qui ont permis de constater que le lien entre le groupe et ses fans était toujours aussi fort après toutes ces années. De quoi donner envie à la formation indie pop francophone de remettre le couvert ? L’avenir le dira, mais en attendant, une poignée de nouvelles dates s’est rajoutée jusqu’à l’an prochain. Le 16 août, Aline se produira ainsi gratuitement sur la plage Arte Concert à Saint-Malo (lieu parfaitement raccord avec la pochette de leur premier album “Regarde le ciel”), dans le cadre de la Route du rock, au sein d’une très belle programmation.
Nous avons saisi l’occasion pour poser quelques questions à Romain Guerret, chanteur et guitariste du groupe.

Es-tu allé déjà allé à la Route du rock comme spectateur ?
Ah non je n’y suis jamais allé. Ce sera la première fois cette année, et en plus pour y jouer c’est encore
mieux !

Comment avez-vous réagi quand le festival vous a proposé de jouer cette année ? Que représente-t-il pour vous ?
On a été super heureux car on ne s’y attendait pas du tout. On a toujours voulu y jouer parce que ce festival est quand même assez mythique, des grosses pointures y sont passées. C’est marrant qu’à notre grande époque, on nous a jamais proposé de s’y produire. Le destin est souvent farceur.

Y a-t-il des groupes et artistes dans la programmation de cette année qui vous attirent particulièrement ? Il y en a un dont vous avez repris une chanson (et qui vous aime bien), il me semble…
Ah oui ! Pour ma part, j’aimerais voir Air jouer son sublime “Moon Safari”. Bar Italia, Beach Fossils, Slowdive et, donc, Étienne Daho of course ! Je ne pense pas qu’on aura le temps de voir beaucoup de choses malheureusement. Planning serré !

Vous avez donné quelques concerts cet hiver pour fêter la sortie d’une compilation d’inédits, ce qui donnait l’impression d’un point final tardif à l’histoire du groupe. Et puis il y a finalement cette nouvelle date à la Route du rock, d’autres l’an prochain… Est-ce un vrai come-back du groupe, ou juste une façon de prolonger le plaisir des retrouvailles (entre vous et avec le public) ?
Au départ, c’était vraiment histoire de retrouver nos fans, de se retrouver sur scène, ensemble avec les copains. Prendre du plaisir et soutenir un peu notre disque d’inédits. Y avait pas de plan précis. Mais on a tellement était bien accueillis partout, c’était vraiment dingue. 3C, un tourneur super cool, nous a proposé de s’occuper de notre partie live. On a tout suite dit oui. Maintenant si l’on ne veut pas que cela soit un dernier ride, il va falloir composer de nouveaux titres… En tout cas, on a quelques dates vraiment top en 2025.

As-tu des souvenirs de concerts sur une plage (genre les tournées d’été RTL ou Europe 1 dans le Midi, ou des choses plus pointues) ?
J’ai un super souvenir de la première édition du festival Aquaplanning, à Hyères, en 1999. L’après-midi, c’était tout le monde en maillot de bain devant le premier concert de tous les temps de Michel Houellebecq accompagné à l’époque par Eiffel, je crois, ils jouaient “Présence humaine”. Le soleil brulait un max, j’avais comme voisin de serviette Bertrand Burgalat en short de bain. Des gens dansaient dans l’eau, Michel portait un petit polo Lacoste bleu ciel et un pantalon blanc, il me semble. Le soir, à l’heure de l’apéro, c’était Aphex Twin en live à la Villa Noailles. Le paradis !

Peux-tu citer un morceau ou un disque que tu as beaucoup écouté depuis le début de l’année, nouveauté ou pas ?
Je n’ai pas écouté grand-chose de neuf cette année, très occupé avec Aline et d’autres choses moins reluisante. J’ai découvert néanmoins via l’intermédiaire de Bertrand Aubonnet, notre manager, le groupe PAR.SEK. De jeunes Francais modernes et plein d’idées. Les lives pètent grave. Hâte aussi que le deuxième album de mOnde (c’est moi qui le réalise, ah ah !) sorte. Sinon je me fait des compiles maison que je fous dans mon téléphone. Je change l’ordre des chansons régulièrement pour essayer d’arriver au medley ultime.


Photo : Nathalie Genot.

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