Des millions d’écoutes, et des centaines de dates à guichets fermés: en seulement deux albums, nul doute que le chanteur compositeur anglais Charlie Cunningham a su trouver son (large) public. Il faut dire que ses compositions dépouillées, bien que profondément personnelles, possèdent une intemporalité qui parle à tous. Le 31 mars dernier sortait « Frame », son 3e album. Douze nouvelles compositions toujours aussi délicatement interprétées et chargées d’émotions, dont la production plus riche, signée Sam Hudson Scott, témoigne d’une plus grande ambition de leur auteur. Les notes de piano, instrument que Cunningham a perfectionné ces dernières années et qui trouve ici une place centrale, font écho aux douces harmonies vocales. Dans son travail introspectif, l’artiste nous convie à une expérience qui résonne comme une confidence tout en évoquant les grands espaces.
Le 10 mai prochain, c’est à juste titre dans l’intimité de la Maroquinerie, fraichement réouverte, que Charlie Cunningham y fera chavirer le cœur de son public français. La première partie sera assurée par l’écossaise Rachel Sermanni. Et il reste des places juste ici.
(Pour rappel, la maroquinerie avait dû fermer ses portes quelques temps au mois de mars à la suite d’une course poursuite qui avait terminé dans une borne Velib’ située à coté de la salle, ce qui avait eu pour conséquence la détérioration du système de sécurité incendie. Les travaux étant terminées, la salle a pu rouvrir et l’agenda des concerts à venir est à retrouver ici).