Né en Tunisie, installé en Belgique, Jawhar nous avait séduits avec ses trois albums précédents, qui offraient un folk en clair-obscur, d’une grande finesse, chanté en arabe ou en anglais. Son niveau disque, “Tasweerah” (62TV/Pias), le voit élargir et affiner sa palette, se dégageant un peu de l’influence de Nick Drake, tirant parfois vers un blues peu électrifié (qui peut rappeler Piers Faccini) ou des ballades dépouillées au piano, presque évanescentes. Avec, toujours, sa voix douce et mélancolique qui crée une proximité immédiate avec l’auditeur.
Jawhar se produira ce vendredi 8 avril au Café de la danse, avec Quentin Sauvé en première partie.
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