THE HUNDRED IN THE HANDS – S/T
(Warp / Discograph) [site] – acheter ce disque
The Hundred in the Hands est un duo anglophone masculin-féminin qui a fourni quelques très bons EPs et qui sort un premier album rempli jusqu’à la gueule d’une pop-électro soignée. Le groupe définit son style musical comme Summertime-Gothic, une formule a l’emporte-pièce qui laisse présager du pire mélange. Pourtant chaque chanson de l’album, enregistré entre Londres et New-York, est basée sur une mélodie chatoyante, une basse rétro et la voix si particulière d’Eleanore Everdell qui passe allégrement d’une mélancolie voluptueuse à une tristesse sombre avant d’entraîner l’auditeur sur le dance-floor.
The Hundred in the Hands est capable de faire bouger les gambettes et de subjuguer les esprits. L’album allie des textes sombres à des mélodies fraiches et entêtantes. On est loin de la pop twee ou de la dance niaise, ici, on ne choisit pas entre rythme et mélodie, c’est le cerveau qui se laisse aller à faire bouger le popotin. Eleanore et Jason se démènent comme de beaux diables pour faire autant de bruit que possible tout en faisant passer plus d’émotions à la minute que le plus pleurnichard des groupes folks barbus que votre petite maman aime tant. On est très proche de New Order mais en beaucoup plus sexy, on n’est pas très loin des Cocteau Twins mais en beaucoup plus jouissif.
En fait, on dirait du bon The Cure, du Cure d’avant la mort de Robert Smith, avec une chanteuse sexy et le sens du rythme. Amis corbacs, il est temps de porter des couleurs fluos, amis fluo-kids, il est temps de se crêper les cheveux et de se laisser aller au son de The Hundred in the Hands.
Gildas
Young Aren’t Young
Lovesick (Once Again)
Killing It
Pigeons
Commotion
This Day Is Made
Dead Ending
Gold Blood
Dressed In Dresden
Last City
The Beach