GO GO CHARLTON
A l’occasion de la sortie de leur premier album "Beaucoup Schlager", les Go Go Charlton, tirant leur nom du club de foot du sud-est de londres, sont de passage à Saint-Lô, ville renommée pour son bon accueil lors de visites présidentielles mais principalement appréciée pour sa population à majorité "rock’n’roll" (en toute objectivité). Le quatuor parisien louchant vers l’Angleterre a eu la gentillesse de nous accorder quelques minutes d’entretien. Rendez-vous dans leur loge au Normandy où ils donneront leur concert et où s’exercera une fusion efficace de guitares et de synthé rappelant ainsi le son new wave des années 80…
J’aimerais tout d’abord savoir comment vous alliez… Ravis de venir jouer dans la ville la plus rock’n’roll de l’Ouest? Surtout qu’il me semble que cela fait longtemps que vous deviez venir jouer ici…
Stobal (batterie) : Oui, c’est vrai. On a enregistré notre premier EP à Saint-Lô, donc on est contents de venir jouer. C’est ici que j’ai rencontré Olivier.
Guillaume (chant, synthé, guitare) : On nous a dit qu’il y avait un bon public ici, on a hâte de voir ça !
Parlons de votre album Beaucoup Schlager, sorti récemment et composé de onze titres, comment avez-vous travaillé sur cet album ? Les titres étaient-ils composés lorsque votre label vous a signés ?
Olivier (guitare, synthé, chant) : Les trois-quarts des chansons de l’album étaient déjà écrites quand on a signé avec Asphalt Duchess, en janvier 2007. Ils nous avaient déjà repérés grâce à la compilation CQFD sur laquelle apparaissait le titre Your Son. L’album a été enregistré durant l’été 2007 et est sorti en octobre dernier.
On sent évidemment une grande influence des années 80, grâce au son du synthé, mais également grâce à cette rigueur musicale en effet, tout est bien ficelé. Aviez-vous l’intention au départ de jouer cette pop bien travaillée ?
Guillaume : C’était un disque assez pop au début. On a enregistré l’essentiel de l’album en six jours, on a fait peu de prises.
Olivier : Le son est assez marqué et peu ainsi rappeler le son que l’on a lorsque l’on joue en live…
Il y a un titre qui m’a interpellé sur votre album : "Berlin". J’ai l’impression que de plus en plus de groupes se tournent vers ce pays (comme les Rakes qui viennent d’y enregistrer leur troisième album)… Est-ce que, après avoir louché vers l’Angleterre, l’Allemagne est votre prochain pays d’accueil ?
Olivier : En fait, on n’est jamais allés à Berlin, mais je crois que l’on a tous un rapport à l’Allemagne…
Stobal : Ma première copine était allemande ! (Rires)