TURIN BRAKES – Ether Song
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Ce qui était frappant avec le premier album des Turin Brakes était cette sorte de punch direct : cette facilité apparente doublée de l’immédiateté du binôme couplet/refrain rayonnant autour de ces pop-songs. Avec ce deuxième album, la nouveauté n’est pas seulement que les guitares y deviennent électriques mais aussi que les chansons sont nettement moins instantanées…
Et pourtant, après une période assez sceptique devant une production déroutante et des refrains plus tortueux j’ai fini par succomber à nouveau au charme des ballades des Turin Brakes. Après quelques temps très chargés médiatiquement et musicalement (sortie du premier album "The Optimist LP", promo, tournée, promo, tournée, festivals), les Turin Brakes ont quand même réussi à enregistrer à nouveau. Le son d’ "Ether Song" n’est donc pas vraiment le fruit du hasard (ceux qui les ont vus en concert comprendront très bien le pourquoi du comment de cet album après cette période passée à user les planches) et représente pour eux un moyen efficace de se dégager du mouvement new acoustic qui leur collait un peu trop aux basques à leur goût.
Place donc à la grosse artillerie concoctée par Tony Hoffer (Beck, Air, Supergrass) qui sied bien aux nouvelles chansons de Turin Brakes : aériennes et pourtant assez rentre-dedans.
En cela, le style de Turin Brakes n’a pas évolué : même si la production de "The Optimist LP" était résolument plus simple, ce sentiment d’apesanteur et d’ambiance vaporeuse est bien commun aux deux albums.
Olly et Gale réussissent encore une fois avec "Ether Song" le coup de bombarder une demi-douzaine de refrains magnifiques sur un même album.
Rodérick
Blue Hour
Average Man
Long Distance
Self Help
Falling Down
Stone Thrown
Clear Blue Air
Pain Killer
Full Of Stars
Panic Attack
Little Brother
Rain City