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Concerts

Cathal Coughlan – Bordeline, Londres, 3/09/2002

CATHAL COUGHLAN, Bordeline, Londres, le 3/09/2002
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Le Borderline est un bar/concert à la frontière de Soho avec des bières à 5 euros et des cocktails à 10 (NdlR : hips).
La première partie est assurée par Amy Wadge (prononcez "Wodge") une fille minuscule qui se cache derrière une guitare acoustique 12 cordes trop grande pour elle et qui après 3, 4 arpèges se mets à chanter si fort que tout le monde se tait. Elle a du coffre c’est incroyable. Par contre la musique est une sorte de "powerfolk" entre Eva Cassidy et le type qui chantait "Rythm is Love". Bien, impressionnant même vu le volume qu’elle dégage mais sans plus. [site]

Après une brève interruption entrent Cathal et les siens. Version sobre et sombre d’abord avec Audrey Riley au violoncelle et une guitare acoustique pour "And Springtime Follows Summer", tout aussi sombre ensuite mais moins sobre grâce à l’apport d’une batterie et d’une basse pour "Denial of the Right to Dream" l’un des chefs d’œuvres du dernier album, plus du tout sombre et absolument pas sobre une chanson plus tard quand il entame un "Loyaliser" (du dernier album de Fatima Mansions) qui finit en apocalypse sonore. Le public qui a énormément gonflé se déchaîne, c’est dans la poche, on ne le lâchera plus. Pour le reste du set Cathal se ballade au fil de ses deux derniers albums, revient sur les Fatima Mansions avec « You Won’t Get Me Home » et fait même une incursion dans le répertoire de Microdisney avec un "Singer’s Hampstead Home" joyeusement cynique. Cathal Coughlan est aux anges, il parle avec le public, explique ses chansons avec humour, prend des postures glamour pour la photographe et ironise à tout va. Le groupe est parfait. Le violoncelle d’Audrey Riley est magnifique, le son est ample et chaleureux et apporte un contre point idéal au jeu du guitariste et rajoute un peu de chair aux mélodies qui sortent du piano de Coughlan. Mais le temps passe vite et le couvre feu est à 22h30 donc après un "Limehouse cut" précédé d’une histoire épique tel qu’il en a le secret Cathal Coughlan tire sa révérence. Il faudra toute la volonté d’un public chauffé à blanc pour le faire revenir. "White’s Academy" en premier rappel est dédié à Julie, "the Bacon Singer" en second rappel fait exploser la salle. Rien ne peut faire suite à ce déluge. Fin.

Gildas

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