ORWELL – Des Lendemains
(Europopmusic / Wagram)
Addendum:
Chers Lecteurs
Il y a quelques temps les plus assidus d’entre vous auront lu une chronique d’un album d’Orwell sorti au Japon et nulle part ailleurs ce qui faisait rager votre humble serviteur face à l’inepte inaction des labels français.
Et bien figurez-vous que les petits gars d’Orwell ont décidé de prendre leur destin en main et de sortir l’album en France sur leur propre structure avec l’aide bienveillante de Wagram (déjà distributeur de bon goût du catalogue d’Ici D’Ailleurs).
Alors donc voilà, une distribution plus que décente dans notre beau pays va enfin vous permettre d’écouter les merveilles que contient « Des Lendemains ».
Ici le chroniqueur feignant que je suis s’apprêtait a faire un copier/coller tout simple de sa précédente chronique pour vous convaincre de la valeur intrinsèque de ce bijou pop mais hélas, trois fois hélas Orwell est un groupe perfectionniste et généreux et a complètement re-visité son album. Le résultat de cette relecture est somme toute mirobolant. La version Japonaise était déjà excellente, la version française est encore meilleure !
Je m’explique : L’ordre des chansons a été revu pour apporter plus d’unité à l’édifice. De nouvelles chansons sont apparues et plusieurs ont été revues. Le résultat final impressionne par ses prouesses. On retrouve les maintenant familières « Toutes les nouvelles… » et « Fear Of Mars » qui ouvrent l’album à grands coups de refrains immenses et entêtants soutenus par des arrangements en or où se mêlent une foultitude d’instruments tous plus beaux les uns que les autres. Véritable Arche de Noé pop l’album d’Orwell emporte avec lui un couple de chaque instrument, de chaque idée musicale pour composer un monde parfait. La beauté de chaque chanson se révèle d’entrée et il est impossible de résister à ces « d’arrangement surannées, ces chœurs volages, ces cordes éberluantes et ces casios dansants ». D’un bout à l’autre l’album d’Orwell charme, ravit, surprend, séduit, débauche, envoûte. Les mélodies s’envolent et flottent au vent, le « Attic String Quartet » intervient à point nommé. Il n’y a plus rien à rajouter, tout à écouter.
Vous n’y couperez pas chers lecteurs, cet album est une réussite majeure !
Gildas
Toutes les nouvelles parlent d’hier
Fear of mars
Une si belle aventure
Sans cesse
Live On
L’arrière-boutique (partie 1)
devenir
A nous…
Clair
L’arrière-boutique (partie 2)
Seulement la foule
Comme ceux qui savent poser leurs cheveux dans un angle de lumiere
Des lendemains
A nous (fugu version)