IDES OF SPACE – There are no new clouds
(Better looking records / Architecture)
Les Ides of Space préfèrent se créer un genre à eux dans leur dossier de presse (le "post-post-rock-pop") plutôt que de lire les inutilités des gens qui, comme moi, s’évertuent par moments à décrire par des mots ce qu’il est préférable de ressentir et de vivre…Et quoi ? Si j’aime bien ça moi : des genres à la con, des cases minuscules, des sous-cultures de la culture twee-pop… ?
A l’écoute de ce premier album, on pourrait qualifier la musique de Ides of Space de post-post-rock-pop ! (Quoi ??? Je l’avais décidé avant eux de toute façon!)
L’entrée en matière laisse pourtant augurer d’un post tout simple version très policée et puis les guitares déclenchent l’orage qui ne se calmera qu’après les quelques quarante minutes de l’album. Dix chansons habillées d’un mur sonore implacablement vrombissant en arrière plan qui laisse les claviers un peu plus en avant.
Même si "There are no new clouds" ne marquera pas la face de la musique contemporaine de son empreinte indélébile, il vogue dans les eaux empruntées autrefois par The Jesus and Mary Chain (le folk à la fois tendu et pourtant largement paresseux) ou, plus sous-entendu, par le Loveless de My Bloody Valentine pour les enchevêtrements de guitares hurlantes. Références hautement respectables pour un premier album un peu en retrait au niveau des voix mais qui impressionne sur certains titres ("this side of the screen" et "keep writing" sont assez classieux).
Les Ides of Space sont à surveiller et à attendre de pied ferme dans les salles de concert de votre quartier (on peut rêver).
Roderick
This side of the screen
Arthur’s car
Keep writing
No trace of fading
Switchboard
Citrus
Random noise generator
I promise not to notice if you promise to pretend
Computer world
Movie ending