C’est un court week-end (samedi uniquement) mais bien rempli si l’on en croit l’affiche. Deux scènes la « Scène » ou se produisent les têtes d’affiche et la « Stage » (quel nom ridicule) ou se produisent les groupes plus orientés électronique et …. Dominique A. Il y a en plus une Arène ou se déroule un spectacle mêlant cirque et théâtre événementiel. L’année dernière on était reste bloqué des heures sur les routes menant au site et beaucoup de festivaliers avaient raté les premiers groupes. Cette année on a pris nos précautions et nous sommes partis longtemps a l’avance. et nos efforts ont payé, nous sommes sur le site a 14h00 et les concert ne commence qu’a 16h00. Comment occuper ces deux heures ? en visitant le site, le bar backstage et en discutant avec le chanteur de Matmatha qui profite du festival pour faire un petit reportage vidéo. L’heure des concerts approche et on se positionne a l’avant scène histoire de ne rien rater des prestations a venir.
Heather Nova ouvre les festivités. Elle doit passer ses vacances en Bretagne parce qu’elle participe d’une année sur l’autre aux festivals de la péninsule. Son groupe s’installe et entame un instrumental et la mini vedette entre en scène sous la clameur d’un public enthousiaste et dévot. Elle est menue, drapée dans une robe en lamée argent et marche pied nu. Son pied de micro est couvert de fleur (comme Morrissey le faisait a une époque) et elle s’empare d’une guitare dorée. c’est parti pour une folle journée. Son show est très similaire a celui de la Route du Rock de l’an dernier, pas de nouveaux morceaux, le même partage entre les balades et les tentatives un peu plus énervées. Elle chante, elle sourit, elle parle (en français) au parterre conquis d’avance de ses fans du premier rang. Tout s’enchaîne sans accrocs mais sans réel enthousiasme. les fans sont heureux les « non fans » ont passé un moment agréable mais rien de renversant. Seul moment attachant une chanson lente jouée en acoustique guitare et Violoncelle.
Apres Heather Nova les Freestylers entrent en scène. changement total d’ambiance. Fini le pop/rock à guitare et vive le mélange hip hop jungle. Navigator le rapper du groupe entre en scène et emporte tout sur son passage. Les beat succèdent au « jump!!!! » scandés par le groupe et le public se retrouve emporté sans s’en rendre compte dans une tempête dansante. Tous le monde saute, lève les bras et applaudit aux prouesses des deux danseurs qui se lancent des défis de break-dance, salto et autres acrobaties. On ne les attendait pas mais les Freestylers posent leur marque et séduisent le public de la fosse. Sauf peut-être le premier rang composé de suedophiles qui attendent patiemment l’apparition de saint Brett et ne goûte pas ce hip hop puissant et rythmé. Navigator s’excuse auprès d’eux mais lance le public dans une dernière danse avant de quitter la scène.
Arrive dEUS. Ils jouent très tôt dans la journée et le soleil est encore haut quand ils entrent en scène. Apres quelques problèmes techniques ils attaquent avec Suds & Soda. Ma voisine affolée qui ne connaît que le dernier album et venait pour des balades se demande ce qu’elle est venue faire ici et tente de se frayer un passage vers les rangs plus calmes. Sur scène pas de perte de temps a peine un « Bonjour, nous sommes dEUS » qu’ils enchaînent deja sur le second morceau. Pas de temps mort, un set rondement mené qui mélange les morceaux de leurs trois albums. Les chansons sont musclées pour la scène et finissent invariablement dans une agréable cacophonie de larsen et reverb. moins d’une heure après leur entrée en scène le groupe quitte le terrain et le public a beau s’époumoner ils ne reviennent pas. Il est temps pour moi de courir de la scène principale a la seconde scène pour me frayer un passage jusqu’au concert de Dominique A…