Dominic Sonic est l'un de ces éternels second-couteaux que l'on reconnaît sans vraiment savoir qui il est. Mais son nouvel album "Phalanstère 7" (dont vous pouvez découvrir un titre dans notre rubrique MP3) devrait changer tout ça et le ramener au premier plan. Il était donc temps, après dix années sans vraies nouvelles, de lui poser quelques questions.
Incroyable ! Une fois le disque lancé, on croirait revivre la première fois où l'on a écouté les Boys ou les Real Kids.
"Yesterday is no Tomorrow", la chanson titre qui ouvre l'album est une parfaite synthèse du meilleur sorti en 77, soit un punk rock racé, rock'n roll accrocheur et speedé qui ne s'embarasse d'aucun artifice et dont le seul but est de faire danser les foules !
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Tâche ardue que de s'atteler à la critique du successeur de "In Case We Die" qui avait suscité chez moi enthousiasme et engouement. Ces fanfarons m'avaient bluffé tellement ils avaient travaillé sérieusement à ériger un monument d'originalité et de ludisme aussi déjanté que bien calibré. C'est dire comme j'étais curieux et impatient à l'idée de découvrir leur nouvel album.
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Il y a quelques mois est sorti le deuxième album des Tourangeaux de Kraken Oxen, jeune groupe qui s'est jusqu'à présent distingué par ses collaborations avec des membres d'Ez3kiel ou encore H2oil sur un album intitulé "Titan Deceit". Le nouvel album, "North Asylum", était annoncé plus acoustique: si la même veine ténébreuse devait être...
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On ne sait pas si Armelle Pioline, Barbara Carlotti, JP Nataf et Bertrand Belin sont amis à la ville, mais sur scène, ils sont en osmose ! Endossant le rôle des personnages de la pièce musicale d'Olivier Libaux "Imbécile" sortie au printemps dernier, ces quatre-là prennent un plaisir évident à devenir Hélène, Thérèse, René et Fernand,...
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Dans un style laconique qui ne surprendra probablement pas ses fans de la première heure, Eric Deleporte, aka Perio, nous donne quelques clefs de lecture sur son dernier album, l'excellent "The Great Divide", où se côtoyent harmonieusement les ambiances les plus noctures et les étincelles mélodiques les plus lumineuses, au détour d'anecdotes glânées entre Paris, Chicago et New-York.
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A peine aura t-on digéré sa copieuse compilation "Monofonicorama Best-Off 1992-2005" parue au printemps, que Pascal Comelade revient avec un nouveau disque, "La mètode de rocanrol". Rassurez-vous, le Catalan ne prétend pas donner une quelconque recette pour réussir dans un genre qu'il vénère et auquel il doit tout. Seul avec ses pianos, il poursuit inlassablement sa quête de musique instrumentale entre poésie et bizarrerie. L'occasion était trop belle d'aller lui tendre un micro sous le nez pour faire le point avec lui sur ses trente années de carrière, en levant au passage quelques malentendus. Résultat, plus d'une heure de conversation que nous vous livrons en deux parties.
Quelle joie de dénicher un opus à la consonance inconnue - Letcher ? beuh connais pas -, de faire la grimace en découvrant durant trois secondes une voix robotique qui ne laisse rien présager de bon, de se diriger lascivement vers le bouton stop quand tout à coup... de foudre. C'est l'envolée, le sublime, la délectation discontinue.
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Après une absence de sept ans, Dale Grundle, ancien membre des Catchers, revient discrètement à la musique sous le nom de The Sleeping Years. On avait gardé en mémoire, religieusement, des chansons comme "Beauty #3", "Song For the Autumn" ou "Deflect" pour leur sens de la mélodie mais aussi pour la beauté des paroles, dénuées de tout cynisme.
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Depuis quelques semaines, je suis un Angeleno, comprenez que je suis en Californie, que je passe mon temps à éviter les paparazzi, à faire le tour des boites à la mode et à organiser des brunchs vegetariens avec Morrissey et Courtney Love. Plus sérieusement je profite de la météo clémente, j'évite les incendies et j'écoute la radio...
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Avec Jennifer Gentle, l'adage selon lequel il ne faut pas se fier aux apparences se trouve confirmé, puisque non, il ne s'agit pas du disque d'une quelconque gagnante de l'édition anglaise de la Star Academy, mais bien de celui d'un groupe de rock... italien.
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Ils sont deux, planqués dans les fougères bretonnes, ayant croisé le chemin du mini label My Little Cab Records (Tazio & Boy, remember !) pour accoucher du premier disque de The Missing Season.
Lire la suite de The Missing Season - The Secret Map
A propos des Guns. L'époque était aux boums du samedi soir, où arrivés dans la voiture de papa et maman, nous passions les 8 minutes de "November Rain" (ce qui était rarement suffisant) à emballer la fille de 3ème, avec laquelle nous avions obtenu ce slow, et à essayer de lui faire oublier nos boutons, alors qu'elle tentait par des efforts...
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Arnold Turboust nous avait fait part de ses états d'âmes par l'intermédiaire d'un blog illustré qui culminait par un MP3 exclusif dans son post final. C'était en juin 2006 et l'album était fini, ne restait plus qu'à le sortir.
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Groupe de Sindri Már Sigfússon, Seabear tient plus du rossignol que du veau marin. Plus exactement de l'oiseau dressé à dérouler ses belles mélodies mais qui, au gré de sa fantaisie, s'amuserait à s'envoler de-ci de-là pour ramasser de quoi construire son nid (des mélodies-jouets, des instruments trafiqués, des brindilles de folk, d'électro, de pop symphonique), déployer un ramage chatoyant (de l'enjouement enfantin à la mélancolie négligée), pour convoler enfin en justes noces et puis couver ses oeufs.
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Deuxième collaboration californienne réussie cette année pour Factor. Après "Only Death can Kill You", c'est un autre disque modeste mais plaisant que le producteur nous propose, avec l'aide de Joe Dub cette fois.
Lire la suite de Joe Dub & Factor - Live in 75
Sorti en septembre dernier chez Naïve, "Drop Drop", le deuxième album de Nervous Cabaret, confirme les belles promesses contenues dans leur premier essai autoproduit. Toujours menée par l'impressionnant et intarissable Elyas Khan, la troupe affirme et affine ses options esthétiques, pour le moins décoiffantes. Comme d'autres Américains aux idées larges (Beirut, Devotchka, A Hawk and A Hacksaw…), les New-Yorkais frottent leur rock furieux aux cuivres brinquebalants d'une fanfare sans frontières. C'est justement lors du chaleureux festival gratuit "En Fanfare", au Jardin des Tuileries, que nous les avons récemment interviewés, après un concert qui aura attiré une poignée de fans et un paquet de curieux de tous âges, séduits par l'énergie et la singularité du groupe.
Il y a des disques qui me font peur parce qu'ils sont plein comme un oeuf et que je ne sais pas par quel bout les prendre. Celui d'Annie Clark est de ceux-là, reflet des talents de son auteur, une multi-instrumentiste de vingt-quatre ans au cv long comme le bras (collaboratrice de Polyphonic Spree, Sufjan Stevens...).
Lire la suite de St. Vincent - Marry Me
Nouveau long métrage - très autobiographique - de Shane Meadows, "This Is England" suit les pas d'un Anglais de 12 ans qui rejoint un groupe de skinheads et se laisse peu à peu glisser sur une pente idéologique de plus en plus trouble. Situé en 1983 dans les Midlands en crise, le film est un brillant exemple de ce cinéma social sans...
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L'Olympic prend une configuration intimiste pour accueillir les (trop) peu nombreux chanceux qui se sont déplacés pour assister à la bouillante performance de Deerhoof. C'est sur une scène d'appoint, plus basse et dont on peut presque faire le tour, que le trio de San Francisco officie.
Lire la suite de Deerhoof - Nantes, l'Olympic, 25 octobre 2007
Quatrième album pour la sauvageonne punk-folk Scout Niblett et toujours les mêmes accès de fièvre et les mêmes sauts d'humeur fascinants. Pourtant, quelque chose a changé, comme si la bête avait canalisé ses propres démons et renoncé à son salut dans le minimalisme.
Lire la suite de Scout Niblett - This Fool Can Die Now
Sorti en 2000 dans une certaine confidentialité, le second effort de Shannon Wright est réédité par Vicious Circle. Ecrit suite à la dissolution traumatisante pour l'artiste de son premier groupe Crowsdell, l'Américaine livre un disque qui porte en lui les traces profondes qu'a laissées cette épreuve.
Lire la suite de Shannon Wright - Maps of Tacit
Ce n'est pas vraiment sous un ciel de fête que l'on a rendez-vous à Beaubourg avec Alexandre Varlet. Il fait gris, la pluie menace et les touristes ont déserté la fontaine Niki de Saint Phalle. Silhouette moulée dans des jeans slim, boucles blondes en bataille sur le crâne, Ray Ban bien ajustées sur le nez, l'artiste cultive son look de dandy à la perfection. Avec trois albums au compteur, dont une dernière livraison particulièrement réussie, il était temps de rencontrer cet exilé marseillais, grand passionné et flippé de l'existence. Juste avant une tournée automnale en première partie de Luke, Alexandre Varlet passe à table.
J'ai vu pour la première fois Gallon Drunk sur scène à Lyon, en première partie de PJ Harvey à l'époque de son deuxième album - ce devait donc être en 93 ou 94. Je garde un souvenir étonnamment vif de ce bref concert, de l'allure limite patibulaire du groupe, de ce musicien clope au bec qui jouait uniquement des maracas, et de ce moment ou...
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