Relativement calme par rapport au précédent (Join Hands), ce disque est entièrement composé par Siouxsie et Severin, à l'exception de "Trophy" qui bénéficie des apports de John Mcgeoch, de Magazine, qui avec l'ex-Sex pistols Steve Jones, vient prêter main forte au groupe alors dépourvu de guitariste attitré, après la défection impromptue de John Mckay.
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Eternels défricheurs, Dego McFarlane et Mark Mac, les deux membres de 4 Hero, sont des figures incontournables de la scène anglaise.
Le premier album des Lo-Fidelity Allstars n'aurait pu être que l'énième rejeton de la catégorie fourre-tout qu'est aujourd'hui le big beat.
Lire la suite de Lo-Fidelity AllStars - How to Operate with a Blown Mind
Il existe des albums que l'on est prêt à recommander à tous ses petits camarades tout en sachant et en avouant qu'il ne s'agit pas (hélas) de "Merveilles" que l'on découvrira dans dix ans avec le même enthousiasme !
Un nouveau groupe de gentils Ecossais cela peut toujours être du plus sympathique !
Contrairement à ce que pensent certains, Barry Adamson est loin d'être un nouveau venu.
Une aventure comme on aimerait en revivre très souvent : la découverte des PIXIES, de ce son effrayant, des hurlements poussés par Black Francis, des guitares outrancières de Joey Santiago, de la basse Kim Dealesque ... bref une aventure qui fit très mal à nos oreilles plus habituées au son cotonneux des groupes du label 4AD (Cocteau Twins et Dead Can Dance en fers de lance).
Une sorte de résurrection à l'écoute de cet album dont les rênes sont tenues entre autres par un certain Luke Haines.
Il est de ces cuvées si riches qu'on n'en apprécie jamais tous les trésors. Ces vins-là concentrent en leur sein tant d'arômes subtils, de saveurs inédites, qu'ils sont un défi au temps.
Lire la suite de Sunhouse - Crazy On The Weekend
Un cas à part ce Nick Cave. Depuis le début des années 80, ce crooner excentrique distille un rock baroque foncièrement attachant, loin de toutes les modes.
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Une des ritournelles à propos des années 80 est qu'elles furent pauvres en nouveautés musicales. Ce serait déjà oublier qu'elles furent les années de naissance des Pixies, des Smiths, des Jesus & Mary Chain... ou encore des Pale Fountains.
En 1998, la hype qui accompagnait Money Mark trois ans plus tôt semble bien retombée.
Pour son deuxième album, sorti début 98, Goldie s'est soigneusement fait descendre par certains de ceux qui autrefois l'avaient tant adoré.
Lire la suite de Goldie - Saturnz Return
Il y à un peu près un mois, sortait un "Best of" de Nick Cave, disque ayant pour but de faire entendre aux néophytes l'étendue du talent de l'Australien. Avec l'album de Willard Grand Conspiracy c'est encore plus fort: ce groupe a décidé de nous récapituler Nick Cave, les Tindersticks, Lambchop, Sparklehorse et quelques autres "joyeux drilles" sur un même disque.
Dès leur première écoute, certains albums de pop nous ont fait frissonner: Trash Can Sinatras, les Pale Fountains et Belle & Sebastian ont réussi haut la main cet exploit ! Cette année, la médaille reviendra certainement à Josh Rouse qui dès son premier album grave un son où les amateurs de R.E.M. et des Catchers se retrouveront aisément.
Les artistes capables de produire plusieurs albums majeurs ne sont pas monnaie courante. Plus rares encore sont ceux qui renouvellent cet exploit sur la longueur de deux décennies, une éternité à l'échelle des musiques pop. Nick Cave et ses Bad Seeds sont de ceux-là.
Lire la suite de Nick Cave and the Bad Seeds - The Boatman's Call
Bref rappel des faits : en 1995, ce trio originaire de Londres offrait au monde l'album « Who Can you Trust ? », un cocktail de trip hop/soul électronique magnifiquement desservi par une écriture musicale soignée.
L'été arrive... il va falloir se trouver un morceau à écouter en boucle tout en regardant les vagues (on se passera des daubes habituelles genre les boybands), assis (ou couché, au choix) sur la plage et les filles en... heu... je m'écarte un peu trop.
De l'influence Pop - New Wave des années 80, Madinkà a su tirer une quintessence originale, préférant jouer le déséquilibre pour mieux surprendre.
Bref rappel des faits : ce trio de DJs/bidouilleurs originaire de Bristol, à chanteurs interchangeables, est responsable de deux chef d'oeuvres, Blue Lines et Protection, qui posèrent les bases du trip hop mais aussi une nouvelle conception de la musique. Quelques année plus tard (et des prestations scéniques décevantes), c'est dire si l'on attendait beaucoup de ce nouvel album.
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Après Jay Jay Johansson et Alpha, l'irlandais Perry Blake est le dernier crooner "trip hop" dont seule la France s'est entichée.
Lire la suite de Perry Blake - Perry Blake
Première expérience, pour ma part, avec un groupe (ou plutôt une individualité) venu du grand est: le Japon. Après avoir bataillé pour pouvoir entrer dans le disque, me voici arrivé à cette conclusion: ce garçon est fou !
Un groupe de Français de plus dans la liste des nationaux qui ont compris que le rock n'était pas qu'une attitude boutonneuse, cela fait toujours plaisir et il faut en profiter ! Tue-Loup ressemble à la photo de la pochette de l'album : une clôture sous la brume et une voie incertaine en direction de (justement) Tue-Loup.
Une trompette nous accueille sur un vieux beat de jazz sur fond de craquement serait-ce un vieux vinyle de Chet Baker ? Et tout à coup quelques scratchs, avant d'entendre la merveilleuse voix de Jay Jay Johanson.
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