THE FLEETS – Do Good
(Autoproduit)
Dans un monde idéal, l’été arriverait et les vacances avec, les jours s’allongeraient donc, les jupes raccourciraient et un album de pop frais, excitant et roboratif pourrait servir de BO à ce moment tant attendu par la plupart d’entre nous. Eh bien, je crois pouvoir dire que parfois l’idéal se réalise : l’été est bien là, les vacances approchent, les jupes courtes avec elles, et les Fleets viennent de sortir leur troisième album. Depuis 2007 et leur album "Millionaire", déjà remarqué ici, le trio parisien est devenu quatuor, il a beaucoup tourné dans les salles parisiennes ; et surtout, sans oublier le secret d’un songwriting toujours impeccable, il a fourni un réel effort dans la production de ce nouvel opus, le justement nommé "Do Good", qui sera on l’espère, l’album d’une consécration on ne peut plus méritée.
Parce qu’on n’en connaît pas beaucoup, des groupes capables d’écrire un morceau d’ouverture aussi dansant, sautillant, enthousiasmant, euphorisant (vous pouvez rajouter pleins d’adjectifs en -ant) que l’imparable "The Kind", avec son refrain yodlant (et non yodlelinant, comme j’ai failli l’écrire, poussé par un mépris absolu envers le Tyrol et Jimmie Rodgers).
On en connaît très peu des combos capables d’enchaîner suite à ce morceau d’ouverture neuf merveilles concises, efficaces, et osons le dire toutes plus tubesques les unes que les autres (l’imparable "Alligator (One Four Three)" notamment). Et finalement on n’en connaît pas d’autres que The Fleets, qui mériteraient d’être signés par une maison de disque leur permettant de gagner le public qu’ils méritent. Mais ça, cela n’arriverait que dans un monde idéal. Non ?
Emmanuel Beal
A lire également, sur The Fleets :
la chronique de « Millionaire » (2007)
The Kind
Light ? Is This Light ?
RUGGER
M.J.
Cotton Candy Clarity
To the Fangs
Fat & Jewels
Grammar Simple
Alligator (One Four Three)
"Looksies, Not Feelsies"