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Concerts

Pokett – Bordeaux, El Chicho, le 8 décembre 2010

POKETT – Bordeaux, El Chicho, Le 8 Décembre 2010

Auteur du très bon « Three Free Trees » cette année, Pokett était de retour dans la capitale girondine (il était venu début 2008 pour « The Peak« ), et bien malheureusement, il n’y avait pas foule pour accueillir ce pourtant très doué représentant d’une certaine élégance folk et pop. C’est d’ailleurs le duo d’un soir qui a joué avant les jeunes Bordelais de Dream Paradise (qui ont enchaîné par la suite sur un honnête set folk-pop).

Pokett

Une chose est certaine, les absents auront eu tort, réellement. Parce que, malgré la formation réduite (Stéphane Garry est accompagné de David Lopez), Pokett a su démontrer que l’écriture de belles chansons est une science qui leur est parfaitement naturelle. Le concert a donné l’impression d’entendre une leçon d’écriture, pour savoir où couper, ou rallonger, quand glisser un peu d’acidité, quand injecter un peu de douceur, le tout dispensé avec une humilité et une décontraction jamais affectées par le public extrêmement restreint. Les deux guitares et les belles voix de Stéphane et David ont en tout cas su me séduire, en ramenant les chansons à ce qui était probablement leur version de base. La cavalcade de « The Way Down » sonnait apaisée, et les ballades quant à elles semblaient enjolivées. Le groupe a par ailleurs offert quelques « vieilleries » (ce sont leurs termes) issues de « The Peak » et « Crumble » (il y a eu une song request d’une amie du webzine Muzzart, « Train »), et même un joli moment avec les deux jeunes musiciens de Dream Paradise sur « Here Comes the Sun ». Un concert très agréable donc, certes avec un public restreint mais pour le coup un vrai partage avec celui-ci, et donc une soirée qui s’est un peu prolongée au delà des dernières notes.

Pokett

Photos par Seb So-What

Mickaël Choisi

A lire également, sur Pokett :
la chronique de « Three Free Trees » (2010)
l’interview (2010)
la chronique de « The Peak » (2008)
l’interview (2004)
la chronique de « Crumble » (2004)

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