HOUSE OF LOVE
Reading, 9 février, The House Of Love quitte la scène du Fez après un concert mirifique, "Christine", "Hannah", "Love in a Car", "I Don’t know Why I Love You" sont quelques unes des perles qui ont été jouées. Le public s’époumone, le groupe ne revient pas, les videurs grognent et je profite de la confusion ambiante pour mettre la main sur le tour manager, J. Il m’entraîne en coulisse où je retrouve Terry Bikers et Guy Chadwick pour une interview de 10 minutes, la première depuis longtemps pour un media français. Les 2 nouveaux amis parlent de nouvelles compos, d’entente pas forcément cordiale et de bon temps sur scène.
Bonsoir, alors, ça fait quoi de se retrouver sur scène ?
Terry : Ça fait plaisir.
Je dois dire que ça se voit, tous les deux vous semblez bien vous entendre sur scène, il y a une complicité retrouvée.
Guy : Oui, c’est vrai qu’on s’est retrouvé avec cette réunion.
Et c’est comme ça depuis le début ?
Terry : Hum… non, pas vraiment, au début, il a fallu qu’on parle, qu’on mette les choses à plat, Guy et moi… On a du mal à communiquer avec des mots… dès qu’on joue de la musique, ça va… mais quand on parlait, au début… Ça a pris du temps.
Comment est venue cette idée de réunion ?
Guy : Ça s’est fait il y a 3 ans par le biais du manager et d’une maison de disques… ils nous ont appelés et… il nous ont amenés l’un vers l’autre… les débuts ont été laborieux… (silence)… (regard coincé de Terry)…
Mais là, ça a l’air d’aller super bien…
Terry : Oh oui, je m’amuse sur scène.
Encore une fois, ça se voit, il y a une osmose. Alors que dans vos carrières solos vous avez plutôt exploré des pistes différentes…
Terry : Oui, on a un style différent.
Guy : Mais on aime aussi des trucs en commun. Terry aime ma musique et moi j’aime la sienne, on écoute les mêmes trucs donc il y a un tronc commun qu’on explore quand on se retrouve.
C’est comme ça depuis les premiers concerts ?
Guy : Ce soir c’est le 7ème concert de la tournée et ça c’est vraiment bien passé… mais en fait, on n’a pas donné un seul mauvais concert. En fait, ça fait un an qu’on joue super bien ensemble.
Terry : Oui, ça fait 3 ans qu’on rejoue et qu’on recompose tous les deux mais depuis un an, les répétitions et les concerts sont vraiment super !
La répartition du set entre vieilles chansons et nouvelles compos est particulièrement équilibrée. Ca ne doit pas être facile… surtout avec un public qui réclame les tubes…
Terry : Oui, c’est vrai mais en fait, le public peut réclamer ce qu’il veut, nous on joue ce qu’on veut.
(sourire de Guy)
Terry : En fait pendant les répèt’ on a repris les chansons du premier album et ça sonnait vraiment très bien (j’approuve), ça passait bien avec les nouvelles donc on les a incorporées au set.
Et ça va continuer comme ça par la suite ?
Terry : Oui, je me sens à l’aise avec les vieilles chansons. Même les trucs des albums qu’à l’époque je n’aimais pas trop (sourire). je pense que maintenant que je comprends l’esprit des chansons, on va essayer de les refaire.
Guy : Et puis on a aussi des tonnes de nouvelles chansons qu’on veut amener sur scène…
De ce que j’en ai entendu le nouvel album semble plus direct, plus enjoué, plus entraînant. Comme "Days Run Away" qui clôt le set ?
Terry : Oui, c’est vrai, c’est plus joyeux.
"Days Run Away" semble être le single parfait…
Guy : Pourtant ce ne sera pas le premier single extrait de l’album. C’est un titre qui s’est développé en live et qui passe très bien sur scène… peut-être qu’en deuxième single…
Quand est-ce qu’on va vous voir jouer en France ?
Terry : J’aimerais jouer à Paris très vite.
Guy : On attend de finaliser une sortie européenne, mais ça va venir… j’espère.
Propos recueillis par Gildas.
Le nouvel album "Days Run Away" sort le 28 février en Angleterre sur le label Art and Industry et sera précedé de "Love You Too Much", un single en vinyle bleu en édition très limitée le 14.