THE FATALES
The Fatales est assurément l’une des bonnes surprises de cette première moitié de 2009. "Great Surround" a en effet marqué le premier coup d’éclat de ces New Yorkais, presque inconnus et qui se dévoilent un peu ici, par la voix de Wayne Switzer, le chanteur…
Pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Bonjour, je suis Wayne Switzer. Je m’occupe du chant, des guitares et du piano.
Quels sont les groupes qui ont été les plus influents pour vous ?
Plus que des groupes, ce sont des albums et leurs ambiances spécifiques qui ont eu de l’influence sur nous. La lourdeur claustrophobique de "Pornography" de The Cure en est un exemple, tout comme certains arrangements d’Angelo Badalamenti sur des bandes originales. Sinon, même le travail du producteur de dub King Tubby et ses "collages" en production a eu une influence.
Pourquoi y a-t-il eu 4 ans entre votre premier EP "Pretty in Pixels" et "Great Surround" ?
Il y a eu plusieurs raisons à ça en fait. Certains d’entre nous terminaient leurs études, pendant que d’autres avaient déménagé dans d’autres villes. Ce n’est qu’en 2005 que nous nous sommes retrouvés tous les quatre vivant à New York, en même temps. Et musicalement, nous voulions développer de nouvelles idées par rapport à "Pretty in Pixels". Et en plus, nous mettons beaucoup de temps pour écrire nos chansons et les arrangements, sûrement plus que la plupart des groupes, je suppose.
Pourquoi êtes-vous allés réaliser l’enregistrement de "Great Surround" à Athens ? Vous vouliez "fuir" New York, être au calme ?
Oui, il y avait cette volonté de mettre de la distance entre New York et nous. Nous travaillons et vivons ici, et naturellement, il y a d’autres distractions que la musique. Cependant, le choix d’Athens est aussi dû au fait qu’Andy Lemaster (le producteur) a ses studios là-bas.
Il y a seulement 10 chansons sur l’album. Vous ne vouliez pas en mettre plus sur le disque ?
Peut-être, mais nous n’avions pas beaucoup plus de chansons que nous nous sentions prêts à enregistrer. Et encore une fois, terminer les arrangements nous a pris beaucoup de temps, et particulièrement sur les chansons que nous avons effectivement incluses.
J’ai l’impression que la seconde moitié du disque est plus calme que la première. Est-ce que c’est pour marquer une progression, ou vous n’aviez rien planifié (ou même ne ressentez pas cela) ?
Il n’y avait pas réellement d’intentions de faire une moitié calme : nous avons juste pensé la progression de l’album ainsi.