Ca devait vraiment être très bien Benicassim, parce que nos envoyés spéciaux là-bas ont mis du temps à s’en remettre… et à remettre leur rapport également ! Mais bon, un petit article ensoleillé en ce début d’hiver, ça ne se refuse pas…
Benicassim n’est pas un simple festival. C’est aussi un village, des plages, des soirées, des bars et leurs sangrias et litres de bière à un prix imbattable. Benicassim, c’est toute une attitude. Cap sur le plus grand (et le plus chaud..) des festivals indés européens.
Ouverture du camping le 30 juillet pour ceux qui comptent profiter du festival dans son intégralité. L’aventure s’annonce épuisante, les sacs bourrés, les montées à pied de la gare jusqu’au camping sur l’asphalte brûlant et le soleil du pays nous exténuent d’avance. Néanmoins des arbres nous offrent un soupçon d’ombre sur ce sol argileux (impossible d’y insérer les sardines) une fois arrivés à destination. Les douches sont glacées. Comptez _ d’heure de queue.
La plage. L’une des plus courues d’Espagne nous disait-on. Des kilomètres de sable fin, une eau fraîche, cette délicieuse sensation de la crème solaire sur la peau avec les grains qui s’y collent. Attention aux insolations. Ceci est la grande préoccupation des après-midi des festivaliers. D’autres préfèreront faire la sieste sur l’herbe sèche du camping. C’est vrai, il faut y marcher jusqu’à la plage. Et c’est pas à côté.
Nutrition. Oui, dur dur d’être un festivalier. Les sandwichs du camping, c’est pas donné. Les supermarchés sont bourrés, tout le monde se rue sur le pain et le jambon. On ne peut rien conserver, la tente ressemble plus à un four qu’à un frigo.
Dancing. Le centre ville regorge d’une population jeune et avide de musique pop ou electro. On danse sur Divine Comedy et Belle and Sebastian, on ressort, on prend une sangria à 350pts (14F) ou encore un litre de bière à 500pts (20F). On peut s’installer près de la fontaine et parler à nos voisins, avec un peu de chance ils seront français.