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Festivals

Le Grand Souk 2014. Journée du samedi 19 juillet

Elle fut bien courte ma visite au Grand Souk. Après une année de disette en 2013 pour cause de travaux, 2014 s’annonçait plutôt bien sur le papier… Dans le ciel, c’était autre chose. N’ayant pas pu venir le vendredi, j’arrive samedi sur un site verdoyant toujours aussi joli, et l’accueil est toujours aussi chaleureux.

Première surprise de la soirée Pendentif arrive sur scène avec une nouvelle chanteuse. Julia remplace Cindy qui a décidé de suivre d’autres horizons. Bon vent à elle. Je me dis qu’il sera sûrement très difficile de prendre la relève car Cindy avait cette belle énergie sur scène et ce timbre de voix qui collait parfaitement à la pop légère de Pendentif. Au final, le pari est plutôt tenu. Julia s’en sort bien, danse sur toute la durée du set mais a lâché le petit tambourin que Cindy utilisait fréquemment. « God Save la France » ou « La nuit dernière » sont toujours percutants grâce à une rythmique basse / batterie particulièrement efficace ce soir-là. Julia nous annonce qu’elle a croisé Biolay dans les loges. Le concert de Vanessa Paradis s’annonce bien ! « Riviera » superbement naïf rappelant la pop de Granville ou de Séverin vient boucler un concert frétillant.

pendentif 2

A peine le temps de manger une frite, voilà qu’il faut déjà prendre le chemin de la scène « Ginkgo » pour voir Be Quiet, une formation bordelaise qui produit une new wave nimbée d’électronique et qui a sorti son deuxième EP cette année. Sur la scène, on a un curieux mélange. A ma gauche un guitariste façon Slash, au milieu le chanteur fait plus penser aux frères Gallagher (sûrement la coupe de cheveux et la chemise bien proprette) On a envie que ça dérape un peu façon A Place To Bury Strangers mais Be Quiet s’approche sans doute plus des minets de The Horrors.

Be Quiet

Horrors… Parlons-en. Alors que tout le monde s’amuse bien, voilà qu’une bourrasque emporte tout et qu’il pleut des balles de golf. Tout s’envole, le concert est interrompu et très vite Pierre Ouzeau arrive sur la grande scène pour annoncer aux festivaliers que le festival s’arrête-là.

En backstage, tout le monde tire une tête de trois kilomètres. On attend un peu mais en vain… On aura loupé Paradis, Tristesse Comtemporaine et Sebastian. On nous ramène quelques frites et saucisses épargnées par les trombes d’eau. Ça me permet de papoter un peu avec Eddy Beaurivage, le chanteur ni miaulant, ni rugissant qui lui a joué très tôt dans l’après-midi.

 grelons

Espérons juste que cette mauvaise météo n’aura pas plombée ce festival fort attachant… Une petite pensée pour toute l’équipe de Pierre Ouzeau. 

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