NIC ARMSTRONG – The Greatest White Liar
(One Little Indian / Wagram) – [site] – achetez ce disque
Aux premières écoutes radiophoniques du sieur Nic Armstrong, je ne vous cache pas que mon enthousiasme de mélomaniaque était à son sommet. Lee Mavers avait donc un petit frère caché à Newcastle et l’on allait voir ce qu’on allait voir. Indéniablement, le jeune Nic s’y entend merveilleusement pour confectionner des ballades très 60’s. Et, produit au studio Toe Rag, "The Greatest White Liar" sonne bel et bien comme à l’époque, réussissant là où les La’s avait fauté donc (du seul avis de Mavers). Mais finalement, quand notre cd-thèque déborde déjà des majestueux Kinks, Beatles, Byrds et autres fleurons des 60’s, est-il besoin d’en rajouter ? Personnellement, en 1990, déjà, je trouvais stupide la position de Lee Mavers et remerciais grandement Steve Lillywhite d’avoir poussé le bouchon un peu plus loin. Alors, quitte à être étiqueté vieux con, j’avoue en fin de compte un profond dépit face aux choix assumés de cet album, tout en y reconnaissant un réel talent d’écriture. Les Armstrong nous ont peut-être trop habitués à faire des pas de géants ! Belle voix, fines mélodies, accompagnement carré, ce n’est pas sans amertume que je dresse ce bilan sévère. Ceux que cette position décalcomaniaque, voir passéiste, ne rebute pas passeront de très bons moments en compagnie de Nic Armstrong. Nostalgie quand tu nous tiens…
Pimousse
I Can’t Stand It
Broken Mouth Blues
In Your Arms in My Mind
Down Home Girl
On a Promise
I’ll Come to You
Back in That Room
Too Long for Her
She Changes Likethe Weather
Natural Flair
Scratch the Surface
You Made It True
The Finishing Touch
Mrs The Moraliser