THE BESTIES – Singer
(Skipping Stones records) [site]
"Sha la la la, we are The Besties" sont les dernières paroles entendues. Ceci dit, on aurait dû s’en douter. Dès la pochette, les Besties annoncent la couleur : le décor n’est franchement pas hi-tech, bricolé sur du carton, et les beaux habits sont de sortie. De plus, ils font les cons sur les photos de presse et donnent des noms stupides à leurs chansons (voir en bas de page).
Vous l’aurez compris, les "petits meilleurs" sont jeunes, aiment la pop à trois accords et enregistrent à la maison en rougissant derrière leur micro.
Ces trois New-Yorkais ne revendiquent aucun autre programme que celui de nous faire passer du bon temps. C’est souvent la fonction première d’un disque, non ?
Marisa, Kelly et Rikky ont usé leurs 45 tours de Talulah Gosh, de Heavenly (le break batterie/voie sur "Theme Song"), des Pastels ("Katrina Mitchell, es-tu là?") et autres Tullycraft. Mélodies vocales au féminin, guitare au masculin et boîte à rythmes vintage, les Besties endossent toute la panoplie de la parfaite "twee pop" (vrai-faux mouvement du début des 90’s qu’on traduira par "pop gentille" plutôt que "pop niaise"). Quitte à rendre cardiaque plus d’un fan de Korn, autant y aller à fond.
La longueur de l’album (24 minutes), la douceur des voix et la simplicité des compositions en font un parfait disque de printemps, à déguster au soleil sans autre pensée que celle des beaux jours à venir.
On apprend en lisant leur bio que ces trois là vivent en coloc’, dans une usine de tissage désaffectée d’où sortent des sons sans doute bien différents de ceux de l’autre "Knitting Factory" de NYC.
Attachant sans être renversant, un peu comme "Friends".
Ursagraph
Prison Song
Space Song
Western Song
Sweden Song
Siren Song
Pirate Song
Zombie Song
Theme Song