THOMAS BELHOM – No Border
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Pendant ses dix années de collaboration avec Naim Amor, Thomas Belhom, batteur de génie, s’était toujours permis des escapades en solo. Des petits instants de voyage solitaire, des carnets d’esquisses musicales d’endroits qu’aucune carte ne mentionne. Maintenant qu’Amor Belhom Duo n’est plus, ces escapades sont devenues des voyages au long court. Thomas renonce même à la solitude et entraîne avec lui des compagnons de voyages. Et pas des moindres. On retrouve sur "No Border" des artistes illustres rencontrés par Thomas au court de ses pérégrinations diverses comme Stuart Staples, Volker Zander de Calexico ou Paul Nihaus de Lambchop. Kim Ohio de Mad River se tire même la part du lion en duettisant avec Thomas sur 3 titres.
"No Border" est léger, subtil, l’album repose sur des constructions rythmiques mirobolantes qui oscillent dans le vent, délicates et souples, elles paraissent fragiles, prêtes à s’effondrer, mais soutiennent à merveille des mélodies envoûtantes qui propulsent, comme venues de nulles part, des parties vocales rares et tellement en place qu’elles paraissent avoir toujours été là, même avant que les chansons ne démarrent. Cet album est si simple, si juste et si délicat qu’il s’inscrit au cœur même de l’émotion. Musique parfaite pour road-movie en suspension ou pour voyage intérieur, cet album est la réussite de l’année, le disque sur lequel vous allez revenir encore et encore sans jamais réussir à l’épuiser. Il y a dans ces chansons une beauté intemporelle qui fait que, quelles que soient les conditions, leur écoute est toujours à propos. Thomas Belhom a réussi à écrire un chef-d’œuvre.
Gildas Le Pallec
Hey man
Sometimes
Always
Oceanic
No Border
Pink Turns to Blue
South Over the Seven Hills
Piano Viva
Sous un hélicoptère
Overseas
Terminal