BEN WEAVER – Paper Sky
(Glitterhouse / Differ-Ant) [site] – acheter ce disque
Ben Weaver revient avec un cinquième album, marqué par les influences de Tom Waits, de Dylan ou d’Eels, mais le chanteur du Minnesota a réussi à digérer ces influences pour offrir avec "Paper Sky" un album plein, aussi bien écrit qu’interprété. Le songwriter a son propre univers, fait de tristesse, de désillusions, mais aussi de brillantes mélodies, caressantes, mais souvent tristes à pleurer, qu’il chante de sa voix râpeuse. Les arrangements font dans la finesse (le violoncelle sur "Like A Vine After the Sun", le piano et les cordes sur "Whatever To Haunt You") et la production de bon goût sait mettre en valeur les chansons sans les rendre surfaites. "Plastic Bag" est le morceau qui réussit le mieux la synthèse entre la douceur poétique et la voix âpre de crooner de Ben Weaver, avec son piano aux accents jazz, ses choeurs légers et ses cordes pour habiller le tout. Superbe réussite, comme tout le disque, malheureusement sorti dans une certaine indifférence (il n’est jamais trop tard pour bien faire…), mais qui démontre le talent de ce jeune (27 ans) et prolifique songwriter.
Mickaël Choisi
A lire également, sur Ben Weaver:
la chronique de Stories Under Nails
Introlude
In November
Wings as Knives
Plastic Bag
Like a Vine After the Sun
Un Elected
Black on Black
Down 25
Surrealism + Blues
Sorrow
Frankie
Geisha
Rain Leaves Smoke
Whatever You Want to Haunt You