C’est avec une lettre de recommandation, ou plutôt d’amitié, des plus recommandables qu’Aberdeeners m’a contacté, puisqu’ils font partie du cercle clermontois. Rien de tendancieux là-dessous (encore que !) mais si Saint-Augustine participe, je me dis que je me dois d’y jeter une oreille.
Et donc me voilà parti sur le chemin du travail avec cet EP dans les oreilles. 4 titres au programme et un mensonge initial très vite pardonné (non, l’été qu’appelle de leur voeux les premiers titres n’a pas encore pointé le bout de son nez), car chaque chanson accroche l’oreille sans difficulté aucune. Un peu de guitare acoustique, des voix caressantes et une écriture qui colle parfaitement à la sincérité du tout : pas de fioritures donc, « The Waterfall » (avec son glockenspiel) ou « Time Machine » séduisent tout en légèreté. D’un autre côté, « Little Lady » et « One Track Mind » prouvent que des chemins plus électriques sont tout aussi ouverts à Aberdeeners. Je m’attends donc à recroiser un de ces quatre le chemin de cet inspiré duo d’Auvergne, terre décidément fertile.