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Concerts

Shannon Wright au Krakatoa le 24/10/2013

Du monde, beaucoup de monde même pour cette triple affiche. Car en plus de Shannon Wright en tête d’affiche, le Krakatoa a eu la bonne idée de programmer H-Burns, mais aussi Charlie Plane, artiste locale soutenue par la salle. Je vais donc jeter une oreille à ce que produit…

Ce duo donc. On va dire que Charlie chante, et Charlie (qui est une jeune femme) a une guitare et une jolie voix, légèrement éraillée. Son batteur est un poulpe… non, mais il a quand même une basse en plus de sa batterie. Oui, il s’en sort, et si les chansons ne m’ont pas renversé (entre Cat Power des débuts, PJ Harvey, etc…), c’est du solide et c’est bien fait. A suivre, et peut-être revoir aussi.

 

H-Burns

H-Burns est lui un habitué des salles de concert, mais c’est toujours un plaisir de le voir sur scène, et ça s’est confirmé en ce mercredi d’avril. La musique que jouent Renaud Brustlein et ses musiciens oscille entre un rock influencé par les 90’s et une americana du meilleur goût. La qualité des mélodies, la voix si particulière de Renaud et un parfum qui oscille entre nostalgie et envie de prendre la route fait plaisir à entendre, avec quelques vrais tubes dedans (« Fires in Empty Buildings », « Six Years »…). Le passage chez Steve Albini pour enregistrer quelques titres n’a pas été vain, et le son plus ample mais parfois plus rêche aussi, achève de convaincre.

 

Shannon Wright

Cette deuxième pause permet à tout le monde de se préparer à Shannon Wright, qui finit par rentrer sur scène, accompagnée d’un bassiste du genre costaud, et un batteur qui ne l’est pas moins. Mais c’est bien elle qui va dégager la plus forte impression de puissance, de rage. Cachée derrière ses cheveux, elle maltraite sa guitare mais attire les regards par un charisme magnétique, et une interprétation vibrante, qui s’appuie il est vrai sur une setlist superbe (« The Caustic Light », « Noise Parade », « You’ll Be the Death », « Bleed » en premier rappel…). Les interludes entre chaque morceau sont l’occasion d’entendre quelques notes qui sont un appel à respirer avant de replonger dans ce que peut avoir d’étouffant la musique de l’Américaine. Qui n’a pas besoin de beaucoup de mots pour tisser un lien avec son public : un signe, une tape sur le coeur et elle s’en va, nous laissant exsangues et le souffle court.

Shannon Wright

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