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Concerts

Watoo Watoo, le 8 mars 2014 (Bordeaux)

Pour la Journée de la femme, soyons généreux ! Une soirée deux-en-un au même endroit : d’un côté le dévernissage d’une expo photo nommée “La Femme vue de l’homme”, de l’autre, un concert des Watoo Watoo.

Après deux passages aux Etats-Unis et un à Manchester, voilà le couple Korchia qui joue à domicile !

Alors… le lieu est décalé par rapport à un concert classique… Pas de scène, pas d’ampli, c’est à la fois froid et ultra intime… tout en contradictions. Et ils sont punis ! Oui, punis car dans le coin de la petite salle carrelée. Ce lieu ne met pas en valeur leurs mélodies pop, l’acoustique rendant leur son assez sec et métallique. Et pourtant, avec des moyens du bord  étriqués, on peut aussi simplement s’amuser et faire partager sa passion en un mélange de compositions originales et de reprises.

 

Fiers de leur dernier album récemment sorti, « Une si longue attente », nous avons eu donc la chance d’entendre leurs nouvelles créations comme “Ce vide”, “Tes histoires invisibles”, “Le Lundi comme un autre” ou encore leur titre-phare joué très souvent en concert : une reprise de ”Tombé pour la France » d’Etienne Daho. Le fil conducteur de leurs textes est un travail sur les mots surs la thématique de la déception amoureuse, avec une pointe de cynisme.

Le groupe s’exprime dans la langue de Molière mais s’octroie de temps en temps un passage chez celle de Shakespeare, avec notamment ce soir le titre « Golden Castle » et une reprise de Prince.

Pascale K est toujours aussi concentrée lorsqu’elle chante. Sa voix de tête a un faux air d’innocente adolescente, et elle reste appliquée comme pour une leçon d’école. Quant à son mari Mickael, il joue de sa basse d’une façon désinvolte et maîtrisée. 

A la fin de ce mini-concert (environ 45 minutes), on se sent comme en famille, lors d’un diner à la bonne franquette… On passe au digeo ?

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