Le Love Lab, c’est un projet concocté par Olaf Hund dans son studio de Belleville, avec la collaboration à la production de son vieux complice Kid Loco. Des chansons séduisantes entre pop, electro et variété chic qui célèbrent l’amour sous toutes ses formes, chantées par leur auteur en compagnie d’un casting féminin de choix où l’on retrouve même Diane Tell ! Leur maître d’œuvre les effeuille une par une pour nous.
L’Amour sous la mer (avec Mysko & Olaf Hund)
« Une mélodie au cycle abyssal qui descend et descend encore et encore jusqu’à s’envoler au fond des eaux. C’est une histoire d’amour tragique sous forme de romance. Impossible comme respirer sous l’eau, on s’y noie dans le sexe et dans les éléments sans s’en rendre compte dans l’ivresse des profondeurs. Le thème est doux, cristallin comme une lumière diffractée dans la brume la nuit sur la plage sous les coups de basse des rochers noircis par la marée haute. Mysko nous y emmène comme le joueur de flûte de Hamelin. »
Tout change toujours (avec Diane Tell & Olaf Hund)
« La fabuleuse Diane Tell charme et dynamite ce deuxième track enjoué et disco-nostalgique. Cette chanson affirme à la fois le perpétuel changement et le renouveau dans la relation où tout se joue dans l’instant. Pour parodier Héraclite, on ne se baigne jamais une fois dans le même fleuve. »
Parle-moi de douceur (avec Sabine Happard & Olaf Hund)
« Un tango tout en douceur où les mises en garde sonnent comme des suppliques. La chaleur de son groove caribéen fait fondre l’affront en résilience ! La douceur, mot d’ordre du Love Lab. La belle voix de la belle Sabine Happard joue l’hôtesse de l’air de ce vol pour le sud. »
Jusqu’à ton cœur (avec Diane Tell & Olaf Hund)
« Au départ, la phrase “Je bande jusqu’à ton cœur”. Philippe Léotard l’aurait écrite et offerte à Clara Baum. De ce geste amoureux, j’ai écrit cette chanson en un soir. Il était évident que c’était à Diane Tell de la chanter, elle l’auteure et interprète de l’extraordinaire Si j’étais un homme. Douceur onirique, piano jazzy, entre slow, valse et berceuse, le tout sur une pulsation cardiaque. »
Ne m’attends plus (avec Rhimoushka & Sabine Happard)
« Entre ska et downtempo, Rhimoushka et Sabine Happard font décoller ce titre aérien et sautillant. Ce duo féminin va dans le sens d’une possible histoire d’amitié autant que d’une amourette. Les deux chanteuses étant des rencontres à l’occasion de soirées d’anniversaire, it’s a match! »
Je fais sans toi (avec Diane Tell & Olaf Hund)
« Ma voix répond comme une ombre à celle de Diane Tell. La musique est tonique et douce à la fois. L’acceptation du deuil, une libération avec un brin de regret néanmoins. Écrite pour une amoureuse, curieusement, la première fois que j’ai pu chanter ce track plutôt clubbing en live, mes pensées allaient vers mon père qui nous a quittés. »
Si tu respires (avec Essy & Olaf Hund)
« Une ode à l’amour, au sexe, à la nature et à la musique. Le son groove et bien ancré vient s’alléger sur un riff de cordes pizzicato. Avec Kid Loco, nous avons rencontré Essy un soir Aux Folies, notre bar de quartier.
Le soir même, elle est venue au studio et nous avons enregistré. Après ça, on a perdu son contact.
Elle vit à Paris mais elle vient du Canada selon moi, d’Australie selon Kid Loco. Essy, si tu lis cet article,
contacte-nous ! »
Cocons (avec Mysko & Olaf Hund)
« Le beat hip-hop trap fait rebondir sur l’atmosphère smooth et jazzy de cette chanson plus moderne par son côté rap mélodique. Mysko pose avec audace sa voix si sexy. Le texte est tendre, coquin et humoristique, un peu… con-con. Mais être cons à deux, c’est à dire co-cons, vaut mieux que con-finé tout seul chez soi ! »
Juste un peu (avec Alice Lewis & Olaf Hund)
« On reste jazzy sur ce slow presque à l’ancienne. Mais son refrain rythmé chuchoté fait bouger les têtes, le son est psychédélique jusqu’à un petit break à l’orgue comique. Les paroles un brin ironiques à la Gainsbourg, juste un peu juste un peu juste. Mais juste, après tout. Alice Lewis est une chanteuse et musicienne hors pair. Elle fait décoller le mood avec ses chœurs et contrechants hallucinants. »
Ataraxie (avec Agnès Aokky & Olaf Hund)
« Le morceau le plus barré de l’album. Avec ses mesures à 12 temps, sa mélodie paraît infinie. Même si la progression vers une techno-dub puis le beat drum’n’bass sont oufs, la composition est sérieusement harmonisée, de façon très classique. Un hymne à la vie et à l’univers sur le concept d’ataraxie inventé par Épicure. La voix maline et innocente d’Agnès Aokky associée à la mienne plus profonde rendent le tableau complet. Avant la vie, après la vie, kif-kif ! Ataraxie… »
La Lumière sous les arbres (avec Louise Vertigo & Mysko)
« Ça scintille ! C’est léger comme la voix de Mysko qui ouvre ce track. Contemplatif, on s’enfonce peu à peu dans le sol pour finalement sentir l’ensemble de ces éléments danser. Louise Vertigo illumine avec sa voix de velours sur un thème de clavier groove 70s à l’italienne. On arrive à un assez haut niveau d’amour pour la beauté de ce que le soleil nous a donné ! »
Tout en toi (avec Ava’s Verden & Olaf Hund)
« De la lumière à l’obscurité. Une métrique en 10 temps très lente nous aspire dans les profondeurs nocturnes, l’heure où les démons viennent nous pourchasser. L’un vers l’autre pour clore l’album. Un partage absolu, des silences aux cris. Ce duo avec la divine Ava’s Verden est une incantation lyrique à un être à jamais aimé disparu, une messe noire parfois violente mais profondément sensuelle. »
Showcase le 9 avril à 19h30 aux Balades sonores (Paris).
