Invitée à l’automne par l’Opéra Undergound de Lyon pour une carte blanche avec Bertrand Belin, La Féline en a profité pour ajouter un bien bel addendum à son dernier album “Vie future”. Agnès Gayraud a en effet rapporté de cette résidence un court EP, témoignage d’une (re)création de plusieurs de ses titres avec l’accompagnement de l’orchestre de l’Opéra de Lyon.
Évacuons d’emblée la (très relative) déception de ne retrouver que cinq titres et une intro – car oui, on aurait aimé en avoir plus. Et insistons plutôt sur le fait que cette rencontre entre une chanteuse pop et une formation classique évite avec brio tous les écueils possibles de l’exercice. Souvent, une version “orchestrée” se contente de plaquer un arrangement de cordes sur la morceau, alors qu’il y a ici un vrai travail sur les textures des chansons, utilisant toutes les nuances que permet l’ensemble. On retrouve avec bonheur l’ambiance post-apocalyptique de “Palmiers sauvages” (dont le texte sonne différemment ces jours-ci…), le lit de cordes ajoutant à la tension du morceau, l’énergie du désespoir qui irrigue “Où est passée ton âme ?” ou “La Terre entière”. Avec encore “Alentour de Lune”, reprise de Pierre Vassiliu au texte qui, là encore, tape juste, et le classique “Adieu l’enfance” transporté par cordes et vents, Agnès Gayraud referme avec brio un chapitre de l’histoire musicale de La Féline, avant d’ouvri celui d’un prochain album, et une nouvelle histoire, dès cet automne.
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