Certains se souviennent avec émotion que chaque année Bernard Lenoir célébrait la mort du chanteur de Joy Division en diffusant tous les 18 mai, à sa date anniversaire, l’une de ses chansons dans son émission. L’année 2020 marquera les 40 ans du décès tragique de Ian Curtis. Les éditions Le Mot et le Reste, qui rééditent dans quelques jours le premier livre de Peter Hook sur l’Haçienda, publieront le 20 février « Joy Division, sessions 1977-1981 », ouvrage-somme de Pierre-Frédéric Charpentier, qui reviendra sur la chronologie des enregistrements des mancuniens, et sur l’importance capitale de son producteur, Martin Hannett.
Adepte du financement participatif, les éditions du Boulon viennent quant à elles de lancer une nouvelle campagne pour « Twenty-four Hours », récit des 24 dernières heures de la vie de Curtis, signé de l’auteur bordelais Diego Gil.
Des signes parmi d’autres – Peter Hook repasse par la France à l’automne prochain pour une énième tournée commémorative – , qui nous rappellent que le mythe Curtis n’est pas prêt de s’éteindre.