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Concerts

La Féline, The Pirouettes, samedi 4 février à l’iBoat (Bordeaux)

La french pop était à l’honneur sur le bateau bordelais, avec d’un côté l’élégance de La Féline, et de l’autre la fougue du jeune (et déjà expérimenté) duo des Pirouettes.

La Féline

Auréolée d’un très bel album, “Triomphe”, La Féline est ce soir-là sans sa meute. Agnès Gayraud est donc au centre de la scène avec son haut à paillettes, sa boîte à rythmes et sa guitare, en tête-à-tête pendant 40 minutes avec un public nombreux. Il y a deux façons de prendre ce set, au demeurant très bien exécuté : le plaisir, réel, d’entendre live les chansons de cette plume toujours inspirée (“Senga”, “Séparés (si nous étions jamais)”, “Adieu l’enfance”, “Trophée”…), et le petit regret de sentir qu’elles auraient eu – logiquement – une bien plus grande ampleur portée, soutenue par un groupe au complet. Talentueuse Féline, dont on guettera les coups de griffe en groupe une prochaine fois, mais qui a su se jouer avec générosité et humour des contraintes de l’expression solitaire. On retourne à l’album en attendant une prochaine date !

The Pirouettes

Comme cela était au final assez prévisible, le public change et se rajeunit pour The Pirouettes, sympathique duo de vingtenaires fringants, machine à tubes pop qui a su se constituer une belle base de fans. Même si mes vingt ans sont bien loin, je me joins allègrement à cette enthousiaste audience pour chanter à l’unisson les petites perles qu’enchaîne le groupe. Je disais duo, mais ils sont en fait quatre sur scène : pas d’hologrammes, mais un bassiste/guitariste et un batteur, et ça change tout. The Pirouettes était une formation sympathique mais un peu fragile sur scène, là c’est tout le contraire. Plus obligés de tout faire, Vicky Chérie et Leo Bear Creek se lâchent bien plus, chantent plus juste et l’ensemble se tient remarquablement bien. Je ne me gêne pas pour accompagner de la voix cette collection impeccable de chansons, du dernier single “Jouer le jeu” à “L’Escalier”, “Carrément carrément”, avant de retrouver les (déjà) classiques “Un mec en or”, puis d’arracher deux rappels, dont “Le dernier métro”, sous les vivats d’une audience enthousiaste. Le duo The Pirouettes a ce côté frais, cette complicité et cette sincérité de tous les instants qui les rend aussi sympathiques qu’attachants, sans que cela n’occulte un talent réel. Avec un joli sens de l’équilibre, The Pirouettes ne tombe jamais du mauvais côté, et les (nets) progrès live du duo mettent désormais au même niveau l’efficacité des chansons et leur interprétation. Une bien belle conclusion pour une soirée parfaitement enthousiasmante !

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