Le groupe de Brighton frappe fort avec ce premier volet d’une série annoncée de trois EP à paraître dans l’année.
Baignant dans un savant mélange d’electro, de post-punk, de disco et de krautrock, Fujiya & Miyagi défie les classifications depuis une quinzaine d’années sans jamais montrer le moindre signe d’essoufflement. Premier volet d’une série annoncée de trois EP à paraître l’un après l’autre avant la fin de l’année, la nouvelle production des quatre de Brighton s’ouvre sur un coup imparable, une irrésistible invitation à la danse. Le groovy « Serotonin Rushes », avec sa ligne de basse bondissante, est emblématique du savoir-faire de David Best et ses camarades, toujours maîtres dans l’art de faire rimer audace et efficacité. Explorant un versant légèrement plus funky, « Freudian Slips » semble tout autant taillé pour hypnotiser les dancefloors. Mais la plus belle réussite du lot est sans conteste la foudroyante ballade synthétique « To The Last Beat Of My Heart », chanson d’amour absolu à l’ère digitale qui rappellera les oeuvres de Phantom/Ghost ou de Junior Boys. Présenté par ses auteurs comme le chapitre le plus électronique d’une trilogie qui commence donc très fort, cet irréprochable « EP 1 » pourrait bien être l’une des sorties essentielles du printemps.