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The Left Outsides – The Shape of Things to Come

The Left Outsides - The Shape of Things to Come

Mark Nicholas et Alison Cotton – le duo mari et femme qui se cache derrière The Left Outsides – jouaient auparavant dans le groupe folk-psyché The Eighteenth Day of May. Alison Cotton a par ailleurs fait partie de Saloon, un groupe un peu oublié mais qui connut un bel écho dans les rangs de votre webzine préféré. La musicienne a également accompagné au violon des concerts de Pete Astor, de Cheval Sombre ou de la première incarnation de British Sea Power. Autant d’indices qui, rajoutés à la présence derrière la console de Graham Sutton (Bark Psychosis), devaient forcément nous mettre sur la piste de « The Shape of Things to Come ». Le tandem londonien délivre ici un deuxième long format inventif et riche en textures, entre un premier raid épique digne de The Coral période « Magic & Medicine » (« The Third Light »), une ballade menaçante comme Espers sait si bien les envisager (« Ring Out the Bells ») ou la drôle d’impression d’entendre Echo & the Bunnymen faire ses gammes sur un classique du folk-rock britannique (« Always the Last to Know »).

Si la voix du garçon évoque souvent celle de Gruff Rhys (Super Furry Animals), c’est plus encore celle de sa cavalière qui ébranle les certitudes. Mise en valeur par une production lunaire et théâtrale, Miss Cotton surprend en se faisant l’égale des grandes interprètes du folk au féminin (« Deep Rivers Move in Silence… »). Davantage convaincant lorsqu’il explore les infinies nuances du psychédélisme boisé à l’anglaise (« To Where Your Foosteps Led Pt 1 ») que dans des esquisses électriques plus académiques (« Out of Time, Out of Place »), « The Shape of Things of Come » rappelle que le folk, d’où qu’il vienne, n’est jamais aussi captivant que lorsqu’il s’éloigne des sentiers battus. 

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