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Concerts

Soirée Platinum à l’iBoat avec Funken, Weekend Affair et Rich Aucoin 04/04/2015

J’ai l’impression d’être abonné à l’iBoat ces derniers temps. Non que cela me dérange, tant je me retrouve dans la programmation du bateau bordelais, qui accueille ce soir le label Platinum. La dernière, quasiment un an jour pour jour, c’était déjà la grosse teuf, et en ce premier samedi d’avril, ben… ça promet autant.

Dans la cale, il y a Funken. Vous vous rappelez de la marque Telefunken ? Ben ça n’a rien à voir. Mais Funken, lui, a sorti un disque l’an passé. C’était déjà cool, et de le voir sur scène, c’est encore mieux. On sent le gars superactif, mais aussi super sympa, il y a du beat qui s’affole, et son acolyte (qui fait à peu près tout, ou pas loin – genre basse, guitare, plein de gros instruments obscènes devant lui) entretient la grosse cadence du set. Il y a du hip-hop, un peu de pop, des bricolages qui évoquent le label Anticon, et ça dodeline fort de la tête, il y a même des danseurs (le neveu de Julien “Funken”). Et bon signe : personne ne rechigne à crier à pleins poumons “Pingouin” quand demandé. Vous n’avez rien compris ? Allez donc voir Funken sur scène, zou !

Weekend Affair

Hydratation et potes : ma soirée prend définitivement une bonne tournure. Et l’ambiance sur le bateau est au beau fixe, même si un certain breuvage a pu altérer ma perception. Ou pas : je suis en tout cas d’attaque pour le début de Weekend Affair, duo composé du batteur de We Are Enfant Terrible! (Cyril Debarge) et Louis Aguilar au chant. Costard-cravate, ça ne rigole pas ? Pourtant si. Même que ça groove méchamment, avec plusieurs bandes pour les claviers, mais une section rythmique basse-batterie bien charnue, avec options crooner et Philippe Risoli (il y a des baguettes de batterie qui volent). Très dense, le set est aussi très danse, tant le tempo donne envie de se déhancher, ce qui arrive forcément sur “Devotion”, “Stuck on Land” ou “Try Again”, avant que le duo ne convoque Rubin Steiner par exemple sur “Goodbye” ou “Your Guard”. Quelques facéties émaillent le concert, très ramassé dans sa durée (45 minutes) et de ce fait parfaitement bien foutu, clôturé par “I Walk Alone”, un authentique tube.

Rich Aucoin

Il y a alors un certain temps d’attente, pour la simple et bonne raison que Rich Aucoin jouait à Paris dans l’après-midi. L’hydratation est la clé pour une attente réussie ! Au bout de quelques dizaines de minutes, la rumeur court : Rich vient d’arriver. Il a son sac à dos, comme un petit écolier sage. Il faudra encore attendre la mise en place de la scène, conclusion : début du set à 23h, il faudra faire vite. Le Canadien va parfaitement s’adapter à la situation, et la grosse demi-heure qui lui est impartie se déroule dans un flou frénétique, fait de sauts, de parachutes, d’un micro qui reçoit les cris d’une foule dense, de high five. “I Wanna Be a Believer” hurle la foule : les convertis de longue date comme moi ne sont pas près d’arrêter, mais la paroisse du bondissant superhéros pop a encore gagné quelques adeptes. La prochaine fois, on coulera le bateau !

Rich Aucoin

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