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Concerts

Session hiver de Vie Sauvage, le 28/11 à l’iBoat

Après la belle réussite d’une édition d’été sous un temps automnal, voici la session d’hiver du festival Vie Sauvage, qui posait ses valises du côté de Bordeaux et de l’i.Boat, pour une soirée sous le signe de la musique bien entendu, mais aussi des retrouvailles entre le public et l’équipe du festival, autour d’une dégustation de très bon vin de Côtes de Bourg. J’aurai été moins emballé par le repas ingurgité au restaurant, au service encombré, qui me fait louper le début de Apes & Horses.

Apes & Horses

Dommage, car j’aime vraiment bien l’EP. Je dois me contenter de 4 chansons, dont la très belle “The Fields”, et l’instrumental “Blue”. Cela sonne très bien, parfaitement propre, éthéré mais consistant, avec un jeu soigné sur les lumières et le décor, quelque peu tropical. La prochaine fois, je ferai en sorte d’être à l’heure, donc…

Petit fantôme

J’arrive à me glisser discrètement au premier rang ou presque pour Petit Fantôme, que j’ai terriblement hâte d’entendre suite à la réussite de sa mixtape “Stave”. Un rapide coup d’oeil à la setlist indique que celle-ci va être jouée intégralement, sans excursion du côté de “Yallah”, son précédent EP de 2011, une franche réussite déjà. Cela ne posera aucun souci, et ajoutera de la cohérence au set. Celui-ci s’est déroulé avec une évidence touchante. A chaque chanson, il est un peu plus clair que Petit Fantôme a pris une autre dimension. La présence sur scène n’a rien à voir avec celle qui était la sienne auparavant. Bien accompagné avec une sorte de dream team “bordelaise” (Frànçois Marry à la guitare, Botibol aux claviers/basse, Matthieu Hauquier à la trompette), le musicien se lâche plus, on le sent investi et d’autant plus touchant, même dans son décalage et ses traits d’humour.

Petit fantôme

Initié sur “Peio”, émouvant, le concert prend rapidement de l’ampleur, avec un premier tournant marquant à “Teahupoo”, qui fait monter l’intensité de plusieurs crans. On voit les images du clip derrière, il y a des vagues, et on est en plein dedans, ça tangue et ça remue. C’en est jouissif, et avec “Redevenir” et sa garage pop explosive, la salle en prend plein la tête, les cinq sur scène montent encore en régime, ne s’égarant jamais dans la facilité, dans le boeuf un peu beauf. Il y a de l’émotion (“Aitatxi”, “Un garçon sans courage”) mais ce n’est jamais plombant, il y a des guitares pour garder ça en pleine forme. On sort de là rapidement (45 minutes), le temps de dire coucou à la radio qui retransmet le concert en direct, tant pis pour les jolis couacs au clavier, l’important est là : Petit Fantôme avait de quoi bouffer tous les Pacman du monde ce soir. Sauvage, et vivant : vivement l’été.

Petit fantôme

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