Et dans le genre, ça dépote. Les titres se multiplient, fiers, claironnants, et remplis de refrains addictifs aux messages unidirectionnels : « I am just selling dope » sur « Work », « I am a Pyrex boy, keep it cooking » sur « Pie-Rx Boy ». Les synthés cognent et fanfaronnent, comme sur « On Sight », ils sont enlevés, comme sur « Gun Range ». Les sirènes sont de sortie, aussi, sur le remix de « Make Room » et sur « Work », les deux titres enregistrés, respectivement, avec Gucci et Waka Flocka. Mais parfois, aussi, A-Wax s’offre ce qu’il faut de respirations, notamment avec une suite de plages atmosphériques, « Gone Fishin' », « Her Mistakez », « Selfish » et « The Shooter ». Quant aux titres douteux, par exemple ce « One More Time », bâti sur le tube homonyme de Daft Punk, ils se montrent rares. Bref, avec ce Jesus Malverde jamais hors-sujet, et musicalement toujours juste, A-Wax nous a offert du pur trap rap d’Atlanta, mais en mode californien.