Cette année, c’est les 25 ans des Eurockéennes de Belfort. Pour fêter ça l’organisation nous fait un beau cadeau : une journée de festival en plus. Il n’en fallait pas moins pour réussir à enfin nous décider à faire le déplacement vers la Franche-Comté.
Juveniles, M, Chapelier Fou, Jamiroquaï, La Femme. (C.G.)
Le jeudi aura été l’une des plus belles journées selon moi, et cela malgré les litres de boue qu’il a fallu affronter pour accéder au concert. Les festivaliers n’en étaient pas moins motivés et se pressaient en bon nombre devant les scènes.
Ma première découverte de la journée : Juveniles. Un live énergique et des mélodies entraînantes, la journée commence vraiment bien. Mise en jambes correctement, je me dirige vers la plus grande scène pour -M-, le français qui a décidément un don pour faire vibrer les publics de toutes les générations. Avec, selon moi, la plus grosse affluence du festival, Matthieu Chedid m’en a mis plein la vue. La suite fut remplie de poésie avec Chapelier Fou et ses platines délicates, accompagnées de morceaux de violons que le musicien enregistre sous nos yeux. De loin la plus belle surprise de la soirée.
C’est ensuite le tour de Jamiroquai, belle pêche pour le festival. La curiosité me pousse vers la scène et j’écoute avec plaisir les morceaux les plus connus du chanteur. Très généreux en concert, il ne cesse de danser et d’aller vers le public pendant les 1h30 de show. Et comme il veut nous en donner encore plus le voilà qui enchaîne pour 20 minutes supplémentaires alors que La Femme patiente gentiment sur la scène en face. C’est donc avec presque 30 minutes de retard que le groupe commence son concert. Ils étaient visiblement attendus et le set passe à une vitesse folle pendant que les membres du groupe sautillent sur scène avec énergie. Déjà fan de l’album, j’en repars ravie.