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Concerts

Menomena à l’Aeronef, Lille, 20 mai 2013

L’Aéronef avait ouvert sa petite salle le temps d’une soirée intimiste lundi soir. L’espace était malgré tout bien rempli de spectateurs prêts à écouter le groupe de Portland qui se présentait sur la scène lilloise pour la première fois.

La première partie était assurée par le groupe lillois Bison Bisou. Attention à ne pas se fier à ce nom tout mignon, le rock proposé par le groupe est loin d’être sucré. Le survolté Charlie au micro ne manque pas de m’impressionner avec son énergie et son déhanché fougueux mais je dois avouer que l’ensemble est bien trop garage à mon goût. Mon acolyte et moi-même avons beaucoup de mal à accrocher. Passons donc à la suite…

Menomena

Après une bonne pause le public revient près de la scène pour l’entrée des têtes d’affiche de la soirée, j’ai nommé Menomena. Dès les premiers accords, on sent que le niveau est monté d’un gros cran. Les musiciens passèrent donc une bonne heure à nous démontrer l’étendue de leur talent. Le chanteur principal du groupe, Justin Harris, au physique imposant de sportif professionnel, jongle avec habileté entre guitare, basse et saxophone pendant que sa voix résonne dans la salle. Le public est subjugué et les applaudissements sont chaleureux. Le live donne au groupe une dimension bien plus rock que sur les arrangement studios mais les belles mélodies jouées au clavier ancrent fermement les chansons dans un univers pop très torturée. En m’avançant un peu plus vers la scène je remarque que le chanteur a l’équivalent d’un orgue aux pieds, tout un ensemble de pédales et autres boutons avec lesquels il joue pendant tous les morceaux pour créer des effets par milliers. Pas de doute nous avons affaire à un grand perfectionniste qui, hélas, ne semble pas très satisfait du son produit et qui n’aura de cesse de demander des réglages à l’ingénieur du son, tout comme ses compères. Malgré les petits problèmes de son qui semblent les préoccuper, le groupe amena son set jusqu’au bout sans nous laisser beaucoup de répits entre les titres, par manque évident de vocabulaire français s’excuse le batteur. Ils quittent la scène sous les applaudissements d’un public qui en redemande. On insiste un peu et les voilà de retour sur scène pour un dernier morceau, nous sommes enfin rassasiés.

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