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Concerts

The Datsuns, Radio Moscow et Dätcha Mandala au Rocher de Palmer, le 28/01/2013

La file d’attente devant la salle de la rive droite de l’agglomération bordelaise est une fois de plus gigantesque : normal, ce soir il y a deux concerts. D’un côté, Angus Stone qui a fait salle comble ou presque, et de l’autre l’association Allez les Filles qui a concocté une affiche à trois groupes, garantis 100% rock’n’roll pur jus.

Dätcha Mandala

Dätcha Mandala, c’est le nom du trio qui est déjà sur scène quand je rentre dans la salle. Le son me pousse à mettre illico presto mes bouchons d’oreille. Mais c’est avant tout parce qu’ils jouent très fort que je dois le faire, car niveau qualité, il n’y a vraiment rien à redire à ce mélange de stoner et de rock psychédélique. C’est joué avec une conviation incroyable, le niveau technique est une force et n’entraîne pas de démonstrations de virtuosité sans intérêt, et les compositions se tiennent remarquablement.

Radio Moscow

La pause est salvatrice pour digérer la très belle demi-heure jouée tambour battant par les trois jeunes Français. Au retour, c’est un groupe de chevelus qui est sur scène : Radio Moscow est là. Le trio a la cote, avec une frange du public complètement déchaînée pendant les riffs et breaks du groupe, qui porte haut et fier un psychédélisme rock qui, je l’avoue, m’a lassé au bout de quelques morceaux. Excellents musiciens, mais leurs talents combinés n’a pas provoqué d’étincelle en moi. Break, avant…

The Datsuns

The Datsuns. C’est pour eux que je suis là. Dix ans se sont écoulés depuis la première fois que je les ai vus à Bordeaux, à l’occasion de la sortie de leur premier album. Rudolf a coupé ses cheveux (un peu), a une bien belle moustache. Et il rugit ! Dès le début, sur « Gods Are Bored », je retrouve tout ce qui m’a fait aimer : énergie, fureur, guitares électriques acérées au soutien d’un Rudolf déchaîné avec sa basse. En plus, la setlist a le bon goût de taper dans tous les albums : quel plaisir d’entendre « Sittin’ Pretty » ou « What Would I Know » au milieu des plus récents (et néanmoins tout aussi fameux) « Yeah, Yeah, Just Another Mistake », « Maximum Heartbreak » ou « Gold Halo ». Bref, ça sent la sueur, ça sent la passion, et je passe un super moment, parce qu’il n’y aura pas de temps mort, pas de coup de mou. The Datsuns joue fort et bien, et seul l’heure viendra gâcher la fête, interdisant au groupe de jouer son rappel en intégralité. Une anecdote, dans un ensemble sans faute aucune !

The Datsuns

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