C’est comme un moteur qui démarre. Ça commence par un petit bruit de cymbale, puis les guitares entrent en scène, suivies des synthétiseurs. C’est ensuite au tour de la batterie de se manifester discrètement. Soudain des voix résonnent. Le morceau monte peu à peu en intensité avant de laisser la voix du chanteur/batteur exploser. C’est ainsi que commence le premier morceau du maxi EP du groupe bruxellois BRNS (lisez « brains »).
Ce qui fait la « touche » BRNS c’est ce côté très énergique et désordonné qu’ils donnent à chacune de leurs chansons. Ils font de la pop, et ne s’en cachent pas, mais ils y ajoutent leur patte grâce à des guitares parfois plus post rock dans « Deathbed », une batterie surpuissante ou des sonorités inattendues comme les sons de clochettes dans le brillant « Mexico », premier single du groupe. Attention le refrain ne quittera pas votre tête de la journée. Vient ensuite le très bon « Here Dead He Lies » qui fascine par ces riffs de batterie que l’on ne tardera pas à frapper nous-mêmes sur nos bureaux.
L’album prend ensuite une autre direction avec les morceaux « Thru the Graveyard » et « Story of Bible » aux variations explosives qui nous confirment la volonté du groupe de créer un son particulier et atmosphérique. Le titre « Our Lights » nous offre une belle montée en puissance et une nouvelle fois des variations rythmiques qui nous emportent pour clôturer ce maxi EP aux allures d’album (on en a pour 35 minutes d’écoute).
Après ces 7 titres très prometteurs, les Bruxellois nous donnent envie d’en entendre plus. On ne peut que conseiller d’aller y jeter un œil en live, leurs prestations valent le détour.