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Disques

The School – Reading Too Much Into Things Like Everything

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Présentation Alléluia, le fabuleux, que dis-je, ébouriffant, mirifique, inextinguible, label espagnol Elefant Records (« Sweet Pop since 1989 ») est enfin à nouveau distribué en France via Modulor. Premier arrivage ? Le nouvel album de The Primitives (après 17 années d’absence !) et, donc, le second opus de The School après le succès sans frontière de leur « Loveless Unbeliever ».

C’est qui ? De jeunes musiciens gallois tout frais qui sentent bon le Tahiti Douche Lait de Vanille. Pas le genre à se garer sur les places pour handicapés dans les parkings Ikea ni à se bastonner dans des boîtes de nuit à la mode pour finir par projeter des éclats de verre dans l’œil du pauvre Tony Parker (suivez mon regard). Emmené par Liz (aux claviers et à la voix enjôleuse) qui signe quasiment toutes les chansons du disque, le groupe accueille pas moins de 8 membres : Kay et Steph aux violons, Rich à la batterie, Ivan et Harri aux guitares acoustiques et électriques, Fran à la trompette et Ryan à la basse. Un vrai « collectif », comme disent les jeunes.

C’est comment ? De la soul-pop radieuse avec mélodies naïves, handclaps communicatifs, chœurs acidulés, trompettes mélancoliques et claviers stereolabiens qui donnent envie de dodeliner sa tête comme si on était Zooey Channel dans un film indé U.S. Aérien et so charming pour certains, parfaitement inoffensif pour d’autres.

Influences Les girls groups des fifties et sixties (The Ronettes et The Supremes en tête). Et donc forcément Burt Bacharach, Phil Spector, Brian Wilson & Co. Pour faire dans le neuf : Belle & Sebastian, Camera Obscura, Rumer ou les Pipettes, ces trois jeunes filles affriolantes dans leurs robes à pois rétro disparues aussi vite qu’elles étaient apparues. Quelqu’un a des nouvelles ?

Conditions d’écoute idéales Un matin d’été en sortant, tout pimpant(e), d’une bonne douche fraîche et revigorante. Puis pour le petit déjeuner sur une terrasse du Sud de la France, vous improvisez une mini chorégraphie avec un croissant en guise de micro sans que le voisin ne vous grille.

N’oubliez pas les paroles « Well I Don’t Know What I’ve Found / But I Know What’s Just Begun »

Meilleur morceau  « Never Thought I’d See the Day » pour l’immédiateté et l’évidence de la mélodie qui l’espace de deux splendides minutes fait oublier la crise, la tronche de Jean-François Copé et le fait qu’en Espagne des aéroports construits aux frais du contribuable n’ont jamais accueilli le moindre avion. Vive la pop.

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