Ok j’avoue, j’ai craqué : j’ai acheté cet album… Bah oui, étant archi fan des Dirty Projectors, surtout de leurs deux derniers albums « Rise Above » et « Bitte Orca », je n’ai pas pu résister. Et j’ai même cru, ô stupidité ! , que la collaboration avec Björk était une vraie bonne idée. Oui, j’ai péché. En plus, preuve de ma rapidité, j’ai la version collector avec la pochette en 3D et la photo dédicacée. Le seul problème est que cet album est ennuyeux au possible et que si je tenais les donzelles de Dirty Projectors sous la main, je crois qu’elles y passeraient et que ce serait moyenâgeux, étant donné que Björk, bien sûr, est déjà condamnée, selon mon tribunal personnel, depuis longtemps à combler les volcans d’Islande à mains nues. Hululements Glassiens/Reichiens tout ce que vous voudrez, timbres casse-noisettes, vocalises de la Diva, ambiance hippie bobo à tous les étages : n’en jetez plus, la coupe est pleine. Diable ! Et le calvaire ne dure que vingt et une minutes mais Dieu que c’est long. On sauvera éventuellement « No Embrace », Dirty Projectorsesque jusque dans la guitare trifouillée, comme une promesse finalement non tenue mais guère plus. Reste que l’objet est beau. Pour collectionneurs sourds seulement donc.