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Festivals

Festival international de la chanson de Granby

J’ai passé un an au Québec, mais je n’aurais pas su placer Granby sur une carte avant de m’y rendre, en ce mois de septembre, pour assister au festival international de la chanson de Granby. L’évènement se produisait pour la 43ème fois, et a vu passer bien des talents, qui ont traversé ou non l’Atlantique (Pierre Lapointe, Marie-Jo Thériau…), mais qui ont tous su incarner une chanson francophone québécoise encore bien vivante. Outre le concours, fil directeur des dix jours du festival, il y eut des vitrines musicales, des concerts, de belles découvertes…. Retour en image et en mots sur ce cru 2011 de Granby.

Mardi 13 septembre et mercredi 14 :

Après une arrivée le lundi, une digestion quasi intégrale du décalage horaire et les premiers pas dans la ville de Granby, rendez-vous nous est donné au zoo de Granby. Oui, il y a des zoos au Québec, ainsi que des animaux tels qu’un lion (patraque le pauvre) et des éléphants. Et au milieu (ou presque), une scène, et sur celle-ci, un jeune homme, Vincent Vallières. Cinq albums au compteur, une jolie renommée ici et un public attentif à ce musicien visiblement coquet (il enlève ses lunettes avant de monter sur scène), mais qui se révèle vite drôle, charismatique et, le plus important, doué.

Vincent Vallières (Granby, 13/09)

Il l’est en effet incontestablement. Malgré les éléments plutôt déchaînés dehors (il pleut, il vente, l’orage tonne), Vincent Vallières crée une bulle, où il est questions de belles chansons, de belles mélodies aux parfums de folk, rock et chanson, le tout oscillant entre l’intime, l’engagé et… l’intime encore. il est là avec un acolyte à la batterie et à la guitare (honte sur moi, je n’ai pas retenu son nom…), et le duo déroule une setlist sans temps faibles, avec quelques vrais tubes potentiels (« On va s’aimer encore », « En attendant le soleil »), des pics d’émotion palpable (sur une chanson dédiée à ses grand-mères, soutiens de la famille lors d’une grève des mineurs en 1949), et beaucoup de simplicité, brassant les thématiques de l’amitié et de l’amour sans relâche, mais sans non plus tourner en rond. C’est fait avec beaucoup de tact, c’était risqué finalement, mais jamais Vincent Vallières ne tombe dans le pathos, signe d’un talent confirmé et solide.
On ne peut pas en dire autant de la soirée confiée à Norman Brathwaite (animateur sur la chaîne de télévision Radio-Canada, pour l’émission Belle et Bum). Je dirais que je n’étais visiblement pas le public visé de cet assemblage de divers courants de variété, qui m’est passé au-dessus de la tête.

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