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Concerts

Jeremy Jay à Strand, Stockholm, 17 septembre 2011.

Il va vite Jeremy. Tellement vite qu’on le perd de vue, laissant passer (perdre ?) le nouvel album « Dream Diaries » sorti cette année, presque dans la confidentialité. Ça va tellement vite d’ailleurs, qu’au stand de merchandising, le dernier LP s’envole en quelques razzias de fans jeunes et masculins, détail étonnant et important. Qu’importe, on rattrape un peu du temps perdu et on s’offre « Splash » avec la très belle couverture signée Julien Bourgeois. Pourquoi zone-t-on autant autour du stand près de l’entrée ? Parce que Hell on Wheels nous donne un avant-goût de l’enfer sur scène. N’épiloguons pas et prenons notre whisky en patience, coulés dans les fauteuils de l’entrée.

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La bonne surprise de la visite de Jeremy Jay est la présence à la basse de Jérôme Laperruque, auteur d’un tube hautement recommandable, « Une Jambe Dans Chaque Main ». Pour ceux qui ont observé et apprécié le don et l’abandon de Jérôme à la jeune communauté suédoise de Paris, savoir la présence de l’histrion à Stockholm est un régal.

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Et Jeremy dans tout cela ? Eh bien le grand échalas est là, égal à lui-même : dandy pop post-juvénile à la voix empruntée, peut être un peu moins égocentrique qu’à ses débuts, laissant une vraie place à son groupe qui se dépense sans compter (mention spéciale au batteur et au bassiste en Cheap Monday donc).

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Tout le monde à l’air d’être heureux de se trouver là, les apostrophes amoureuses au public (en suédois !) se multiplient, ça rigole sur scène : bonne ambiance. Le groupe égrène les titres (beaucoup de nouveaux) et les tubes avec engagement et pourtant on s’ennuie un peu : Jeremy est finalement le moins charismatique de son groupe avec ses petits pas de deux sur le côté pour seul jeu de scène. Le son est une fois de plus trop fort, le chant est inaudible et le set laisse peu de place aux titres doux. Finalement, on retrouve les mêmes écueils que lors de sa première tournée. Dommage car on aime vraiment les disques de cet amant moderne, version précieuse dépressive. On est même déçu de la faible présence de fans féminines (et ce, malgré, une fois de plus, la gratuité de l’entrée avant 22h), les plus hardcore étant une bande de geeks chevelus menés par un nabot à bonnet qui réclameront pendant tout le set « Airwalker », sans être satisfaits. Jeremy Jay, chanteur déceptif ?

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Setlist :

In this lonely town
Breaking the ice
When I met you
We were there
Where could we go tonight ?
Gallop
Just dial my number
Caught in a whirl
Out on the highway
The Days of casting clouds
I was waiting
Done everlasting
Abandoned apartment
Wild Orchids
It’s just a walk in the park
The man on the mountain 

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