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7e rencontres du moyen métrage – Festival de Brive, du 21 au 26 avril 2010

7E RENCONTRES DU MOYEN MÉTRAGE – Festival De Brive, Du 21 Au 26 Avril 2010

Comme les éditions précédentes, ces septièmes Rencontres européennes du moyen métrage de Brive faisaient la part belle à la musique. Après Bertrand Burgalat et Christophe en 2008 et 2009 respectivement, l’invité de marque s’appelait cette année Arnaud Fleurent-Didier. Membre du jury, le musicien cinéphile donna également avec ses deux charmantes acolytes un concert dans la grande salle du cinéma le Rex le samedi soir (on y revient). Le compositeur Laurent Levesque, déjà présent l’année dernière, se produisait lui en ciné-concert le jeudi (mais malheureusement, on n’était pas encore arrivé). Enfin, une rencontre animée par notre confrère Benoît Basirico du site Cinézic, consacré à la musique de film, rassembla trois des réalisateurs de moyens métrages en compétition pour évoquer le sujet.

TRANSPORT%20EN%20COMMUN

Cette année encore, on aura pu constater que la musique était un élément important, voire l’argument principal de plusieurs films. En commençant par « Un transport en commun » de la Franco-Sénégalaise Dyana Gaye, une véritable comédie musicale tournée entre Dakar et Saint-Louis. L’essentiel du film se passe dans un taxi-brousse où cohabitent divers personnages qui, à intervalles réguliers, s’expriment en chansons. On est évidemment loin de la perfection des grands « musicals » hollywoodiens, mais le film séduit par sa fraîcheur, son originalité et l’image qu’il donne de l’Afrique urbaine au quotidien. Musicalement, la réalisatrice semble avoir mêlé diverses influences : Legrand/Demy, la variété italienne, la soul et les girl groups… Une jolie réussite, saluée par un prix du public ex-aequo, et par le prix Ciné Cinéma.

Yoshido

« Yoshido (Les Autres Vies) », sans être vraiment une suite, est lié au film précédent de son auteur, Sébastien Betbeder, « La Vie lointaine », présenté à Brive l’année dernière. On y retrouve les mêmes personnages doux et mystérieux, dont un ours en peluche à taille humaine et le Yoshido du titre, un réalisateur japonais qui se sait condamné et qui veut reprendre le tournage interrompu de son film. Il y a donc encore un film dans le film, les acteurs ont tendance à se confondre avec les personnages qu’ils incarnent, et la part de fiction (et de fiction en abyme), avec la captation documentaire. La musique occupe une place importante, avec une scène de fête d’après-tournage où l’on entend You! et Low (le morceau « Words »), et surtout la présence de l’envoûtant duo Winter Family, qui interprète une chanson in extenso, dans une alternance plans larges/gros plans. Betbeder était fan depuis longtemps et, après les avoir vus jouer dans une église, avait voulu les avoir absolument dans son film. On le comprend.

 

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